L’art apporte la beauté dont le monde manque, cruellement, parfois : c’est en cela que, chaque jour, il nous « sauve », il nous sauvera. Son secret ? C’est de s’éloigner, de façon infime, de la réalité, de la présenter sous un autre jour.
C’est ainsi que dans la dictée d’un enseignant qui évoquait des « marronniers centenaires », l’élève qui, parce qu’il avait mal compris, mal entendu le mot, a écrit « marronniers sans ténèbres », a crée cette distorsion en laquelle réside, précisément, l’acte de naissance du poème : comment ne pas rêver, ensuite, de ces marronniers qu’une lumière exubérante dispenserait, à jamais, de se trouver dans les ténèbres ?
C’est ainsi que dans la dictée d’un enseignant qui évoquait des « marronniers centenaires », l’élève qui, parce qu’il avait mal compris, mal entendu le mot, a écrit « marronniers sans ténèbres », a crée cette distorsion en laquelle réside, précisément, l’acte de naissance du poème : comment ne pas rêver, ensuite, de ces marronniers qu’une lumière exubérante dispenserait, à jamais, de se trouver dans les ténèbres ?
25/8/19
"Le marron" (30/9/18). Tous droits réservés.