Sans bruit
l'oiseau
s'interpose
entre
fenêtre et grand ciel
l'impensable douleur
déchire
l'azur barré
le silence
sidérant
fulgure
le souffle des arbres
dénudés
est de pierre
l'étoile
endormie
ne me touche plus
Rien
seule
la vie
glorifie
l'instant acéré
terre d'exil
cette faille
innommée lancinante
est
ultime lumière
au fond de moi
Où es-tu
pur chant de paix
en soi
Où es-tu
sente d'amour
présence ouverte
sur l'écume des larmes
mon unique refuge
intensément
- M. de Saint-Michel et Loup-de-lune aiment ceci
Qu'il fait bon s'attarder dans la si humaine résonance de vos mots...
Loup-de-lune