Ton visage
ainsi penché sur l'abîme
du fond de la nuit
millénaire
traverse
illisible
le temps de la source
qui creuse
en Toi
Ta voix
au bleu des mots
habite ciel et silence
à l'oblique du jour
en amont du fleuve de lumière
et son étreinte de rêves
nonobstant
les désirs
les enchantements
le pur de l'éphémère
Ton nom
insaisissable énigme
sous l'or triomphal
des amours souverains
de la brûlure
des stigmates anciens
sous moissons de silence
cet instant assiégé
où il te faut redécouvrir
le feu renouvelé
- M. de Saint-Michel aime ceci
Un très beau poème...
chaque mot pèse
et pourtant le poids des (l)armes reste léger, tant elles vous portent loin dans la profondeur
je ne sais quoi rajouter Hasia
une impression peut-être de l'inutile commentaire face à vos mots
Amitiés