Nuée d'oiseaux
au creux du bleu magnanime
dessinant arpèges et volutes
aux insaisissables accents
Calligraphie du mouvement
silencieux imprévisible
ils flèchent ce ciel accueillant
au gré du vent et de l'instant
Nuit inguérissable
la buée de ton regard
fait source et transparence
et Toi tu cherches asile
Cendres et braises
s'offrent à tes paumes glacées
instant de Toi brûlé
au versant de ta nuit de sable
Dieu interroge
où va l'étoile et sa lumière-douceur
où va l'or de tes nuits
où va le rien de ciel de soie de ta vie
Gorgé de silence
ton chant semé d'éternité
ouvre le Pur lointain
en moi
- Esterina, Cyraknow et M. de Saint-Michel aiment ceci