A l'opium de mes nuits
il flotte
comme un rêve fugace
de coeurs purs
jamais baignés de larmes
et
qui ne souffriraient plus que du sourire complice
de la terre et des ciels étoilés
- Esterina, M. de Saint-Michel, Loup-de-lune et 2 autres aiment ceci
Étrange poème.
Non pas une contradiction mais une opposition.
"Des cœurs purs jamais baignés de larmes" que seules des nuits d'inconscience rendent possibles...
Et surtout cette insupportable complicité qu'autorise la nuit, entre la terre et les étoiles.
Et pourtant,
n'est-ce pas elle et elle seule qui nous laisse entrevoir la profondeur du temps ?