Aux temples de silence
harassé de solitude
le désert
gagne
sur l'oued asséché
derrière les dunes
sous un soleil de plomb
les caravanes s'avancent
fourbus
les hommes et les bêtes
impatients
rêvent
l'oasis et l'eau fraîche
pour enfin apaiser
leur soif insensée
et
repartir
au soleil levant
vers des terres moins arides
réédition, 16//02/2006.
- Esterina, M. de Saint-Michel et Loup-de-lune aiment ceci
la halte d'un miracle
mais la soif
de poursuivre
et de vivre
seul le voyage dans le ruissellement
de l'aube
l'étanche
Ces empreintes
à ce point humaines
dans le sable
le poète sait les déchiffrer
le poème les tient pour ses voyelles
Très respectueusement,
Loup-de-lune