Où cela nous mène-t-il? Objet de déraison. Inintelligible réalité. De coeur et de tripes. Je te vis
Noumène
À l’heure où les lucioles
Dans la nuit qui s’étiole
Virevoltent et scintillent
À l’heure où les pendules
Dans la nuit qui bascule
Se scandent et s’éparpillent
À l’heure où les étoiles
Dans la nuit qui se voile
Se lient et s’émoustillent
Il ne voit que l’ébène,
Écrin de ses yeux verveine,
De ses sibyllines sirènes,
De ce corps d’étrennes,
De cette âme éburnéenne
De ce vertigineux noumène
Et s’esquisse un sourire
Et la nuit le chavire
Le long des aubes opalines
Où la rosée aux perles satines
Sur les fougères dessine
Ses pourtours de séraphine
Princesse clandestine
Aux yeux d’ondine
D’étoiles corallines