
Les hymnes de Sion, 1893, traduit du finlandais de Wilhelm Malmivaara
1 Pourquoi dors-tu, toi?
Pécheur, tourne-toi aux réveilles,
Lutte tôt par foi
Avec la mort donc qui effraye.
Rends compte à présent
Et écoute ta conscience,
C’est bien étonnant,
Tu vois ton état d’impuissance!
2 Considère bien
Ton sort à l’instant sur la piste,
Reconnais enfin:
Que le dernier départ est triste,
Si contre Jésus,
Contre sa voix ton cœur tu fermes,
Ta mort est le but,
Les flammes de l’enfer la terme.
3 Dommage que l’on
Fait exprès et se précipite
En destruction,
Sans l’aide que Jésus suscite.
Malade tombé,
C’est trop tard de guérir l’infâme,
Quand a succombé
La santé du corps et de l’âme.
4 C'est un insensé
Qui perd son temps et but céleste,
Comme un délaissé
Il plonge dans l'enfer funeste.
C’est avec Satan
Et avec le monde qu’il joue
Ainsi que l’attend
Sa perdition dans la boue.
5 Ô pécheur, pécheur,
Pourquoi sans Dieu veux vivre en vaine
Et sans empêcheur
Oublier de Jésus les peines?
Fais le repentir,
Du chemin péchereux recule
Et le défaillir
Brisera ton cœur incrédule!
6 Sä viivyt vaan
Ja pakenet nuhdetta Herran,
Vaikk’ armollaan
Hän kutsuisi viimeisen kerran.
Siis seisahdu,
Et muuten sä armoa voita,
Ja kauhistu
Maailma ja sen jumaloita!
6 Tu hésiteras,
Échapperas la réprimande
De Dieu, une foi
Encore sa grâce demande.
Arrête bientôt,
Ou tu n’auras point de sa grâce,
Aie l’horreur plutôt
Du monde et ses dieux dégueulasses.
7 Pour quelle raison
Crois-tu que l’espoir fait faillite?
Heureux en saison
Quand Satan tue l’âme en profite.
Le péché n’a pas
De joies ni de bonheur durables.
Il te jette en bas
Dans le jugement incroyable.
8 Pourquoi le cacher :
Ton départ sera misérable,
Quand tu es allé
Vers le Seigneur impondérable,
Si tu le serais
comme maintenant à l’instance!
Ô pécheur, tu sais
Tu peux trouver la repentance !
9 Ô mon cher Seigneur!
Agis seulement par ta grâce,
Tu es mon Sauveur
Des liens du diable qui m’agacent!
Grâce aux jugements
Tous mes péchés tu me révèles,
Ton repos dûment
Est mon but quand je prendrai aile.
Après avoir traduit les dix mille vers de ces hymnes en anglais avec le seul résultat que je suis devenu ennemis de toute la population finlandaise,
J’arrête de traduire en français les cantiques
Du prêtre finlandais, Malmivaara rustique.
C’est parce que les gens finlandais sont mauvais,
Rudes, stupides et même mal cultivés.
Ils disent que chaque hymne au début dégueulasse
Ne doit pas être vu dans votre populace.
Ils ont honte de leur histoire, ces baudais,
Qui devraient en avoir de leurs pensées et faits.
Personne ne m’aide et ne me défend personne.
Ils sont tous d’accord qu’en traduisant je donne
Un renom mauvais à leur irreligion.
Je les maudis les tous aux enfers pour raison.
Dégueulasse? Je dis qu’ils sont eux dégueulasses.
Qu’ils disparaissent et les Russes les déplacent.
- M. de Saint-Michel aime ceci
Hymne 2
1 Ô pécheur, comment oses-tu
Au lit de la luxure
rester sans l’esprit abattu ?
Prends la mort en mesure
Et ne sois pas si courageux !
Si tu mourrais en outrageux
L’enfer bien t’avalerait.
2 Rappelle-toi, rappelle toi,
Tu n’as qu’une seule âme,
Rien ne la remplace en la foi
Si tu la perds en blâme!
Tout l’or du monde ne suffit
Pas pour la réclame en profit,
Ce n’est que la poussière.
3 Oh, comment vas-tu l’arracher
De l’offense mortelle;
Comment vas-tu la racheter
De la peine éternelle?
Sur la terre il n’y a aucun
Qui puisse aider près du tribun
Sauver l’âme des flammes.
4 Mets en cœur cette vérité
Et réveille-toi vite!
Il ne faut pas vite plonger
L’eau sulfureuse et frite.
Ta lampe peut s’éteindre tôt.
Donne au Seigneur son temps en haut,
Et pour qu’Il te bénisse.
5 Le soir de ta vie est tout près,
Le jugement s’approche,
Mais dans Sa grâce Dieu est prêt
À sauver sans reproches.
Il t’amène en enfer, si tu
Suis l’esprit de Satan foutu,
Se moquant de ta vie.
La réponse du pécheur:
6 Je me réveille semble-t-il,
Si c’était véritable!
Mais comment les morts pourraient-ils
Trouver merci aimable ?
Sur mes yeux le péché glacé
M’empêche de voir l’état vrai
Qui m’est si misérable.
La réponse de Jésus
7 Pour tes yeux un collyre bon
En don je te le livre,
Pour ton esprit mort le charbon
De ma parole à vivre.
Les yeux de ton âme ouvre alors
Ta conduite à voir du temps mort,
Attentivement pense.
La réponse du pécheur.
8 Maintenant je tremble en horreur,
Oh, que je suis stupide,
Mon cœur meut dans l’orage en peur
Comme une feuille au vide,
Le temps de grâce gaspillant
J’ai brisé l’esprit invitant
Du Seigneur en perfide.
9 Maintenant s’ouvre devant moi
De mes crimes le compte
Qui rend témoignage, ma foi,
Aux milliers ils remontent.
La scène fait rage en mon corps,
Je me rends compte de l'accord
Des péchés le salaire.
10 Sommets des montagnes en haut
Tombez sur moi et vite
Couvrez mes péchés en complot,
En mine déconfite.
Je ne puis regarder le beau
Visage de Dieu en fardeau
Quand je viendrai devant Lui.
11 Oh, vous les sources de mes yeux,
Versez, versez des larmes
Chaudes et sanglantes à Dieu !
Je m’enfuis des alarmes
De mes juvéniles péchés,
Que contre mon Père j’ai faits,
D’abominables crimes !
12 Les flèches justes, dures ont
Percé ma conscience.
Péché, comme trompeuses sont
Vos séductions immenses!
Le vin de luxure je bois
Le trouvant sucré autrefois,
Est devenu vinaigre.
2a
1 Où courrais-je, ô pauvre moi ?
Vaincrais-je dans la fuite ?
Autour du monde je courrois,
Dès l’aube ou bien ensuite
Où la terre et le ciel en haut
Dans leur beauté, dans leur complot,
Le Seigneur là se trouve.
2 Ah, Seigneur patient, je dois
Venir devant Ton trône,
Un grand pécheur, bien que je sois
Jugé l’esprit sans prône !
Mon âme ne durerait pas
Si après ton jugement droit
Trouvait la tige sèche.
3 Tu fais toujours pitié pour ceux
Dont l’âme est éveillée,
Ils ont souvent vécu en jeu
Cette grâce envoyée,
Et que Tu les aimes toujours,
Jésus est le témoin en cours
De ses grandes souffrances.
4 Tu me réveilles seulement
Du rêve irrésistible,
Mon cœur brisé en peur devant
La mort est susceptible.
Regarde-moi et sauve-moi,
Emmanuel, du cruel roi
De l’enfer satanique.
5 La lampe de ma foi s’éteint,
Si tu ne donnes guère
Le feu, l’âme dans la nuit craint
Sans la parole chère
De toi, Jésus, pour mon soutien
Ainsi que ton Esprit enfin
Quand je te les implore.
6 Ouvre des aveugles les yeux
Au péché dans la brume!
Il n’y a pas sous l’orage houleux
D’autre abri de l’écume.
Ouvre les oreilles des sourds,
Guéris le malade en amour,
Sois fort à l’impuissance.
7 J’ai soif, tu es ma source d’eau,
J’ai faim, tu m’alimentes!
Quand je m’égare de nouveau,
Mon berger, tu m’augmentes!
Pour les branches tu es le tronc,
Pour le boiteux un fort bâton,
Pour la loi qui menace.
8 Soi le soleil dans la froideur
De mon cœur froid et raide,
Sois la lumière dans le cœur
Obscurci sans Ton aide!
Restaure l’esprit mort en moi,
Fortifie maintenant ma foi,
Prends soin de ma faiblesse!
Hymne 3
1 Cours pas hardiment, mon brave!
Examine ton chemin !
Fais le compte, car c’est grave,
Sois toujours sur ton terrain !
Tu devrais être à l'étroit,
Au bord du tombeau en foi,
Seulement vigilant d’être
L’état mauvais pour connaître.
2 Ah, le jour dans sa lumière
Le diable a obscurci,
Avec tromperie amère
Les imbéciles noircit!
Tous errent dans leurs péchés
D’être quand même sauvés,
Jusques au bord de la tombe,
Ils voient l’enfer et succombent.
3 S’il pouvait revenir de là,
de l’enfer, de ses peines,
Après avoir gouté en bas
Désespoir en fontaines,
S’il pouvait recommencer
Sa vie sur la terre in spe,
Il prendrait plus de soins jusqu’à
La fin du chemin en fracas.
4 Vas-y, on n’entend aucune
Voix repentante de ceux
Que dans sa grâce importune
Il appelle les fâcheux.
Le pécheur est courageux,
Vers sa mort va vite en jeu,
Prend l’écale en sa sottise,
Laisse le grain en bêtise.
5 En vain on gaspille le temps
En profits, jeux, et danses,
Pendant des jours et nuit jusqu’en
La fin des concurrences,
On multiplie les péchés
Pour le diable à son gré.
Pourquoi sont-ils ses esclaves
Que le Seigneur désenclave?
6 Ton nom est humilié, Jésus,
Par le péché en marche,
Ta parole abusée en plus
Par jeux malins aux arches,
C’est Satan qu’on appelle,
Prisonniers en parcelle,
Condamnés à perdition,
On y ramasse les charbons.
7 Crois-tu que tu te surprendras
L’enfer à ta vue enfin,
Quand la mort sur le mur montra :
« Méné, thékel, upharsin »,
Debout devant le Seigneur
Au jugement du pécheur,
Devant toi la mort dégage
Le dernier moment en rage.
8 Au-delà de la mer et loin,
Les nations païennes
De la foi ils ne savent rien,
Peu de la loi chrétienne,
Dans le jour du jugement
Condamneront chrétiens quand
Ils vivent pire que païens
Jusqu’à la fin, pécheurs malins.
9 Toujours la prédication
Révèle le repentir,
La foi, le bonheur en saison,
Repos à l’âme à sentir,
Mais quand on aime le vain,
Les gens engourdis en fin
N’entendent pas le Seigneur
Pour l’obéir en travailleur.
10 Hélas! Quelle turpitude
À la fin de ta vie tôt,
Si tu entres finitude
La conscience en repos!
Prie le bon Dieu à genoux
Humble devant Lui en tout,
Fais donc vraiment ton affaire,
Ou grande soit ta misère!
Hymne 4
1 O réveille-toi de ton mauvais rêve
Quand Jésus te libérerait du glaive
Du péché et grâce en cadeau ferait
Accomplissant la loi pour toi en vrai!
2 Tu crois la somme du péché exquise
Mais le Seigneur la voit avec méprise.
Dans sa grâce il se dépêche envers toi,
Quand mort allongé au lit il te voit.
3 Quand il crie dans son amour, oh écoute,
Il gémit pour ton état et sans doute:
Je ne me rappelle pas tes péchés,
C’est par grâce qu’ils sont tous exhaussés!
4 Si le cœur humain est dans ta poitrine,
Rappelle-toi les douleurs assassines
Que j'ai souffertes moi pour ton salut,
Quand tu étais un ennemi couillu !
5 Maintenant, pécheur, tu peux venir vite
À moi, j'ai encore de l'espoir ensuite
Pour toi, tu recevras ma grâce tôt,
Je te prendrai pour mon ami costaud.
6 Dès maintenant, n’endurcis plus ton âme,
Ne dors plus dans tes péchés sans réclames !
Comprends maintenant ta détresse en plus
Que le salaire des péchés en refus.
7 Laisse-toi te réveiller à la grâce,
Aux réprimandes de l’Esprit en face
De ton coeur dans sa grosse obscurité
Et l’esprit aveuglé par le péché.
8 Ai-je te fait dommage, dit ce Père,
Mon enfant, pourquoi t’enfuir sans repères ?
Quel fardeau ai-je te mis sur le dos,
Quand ai-je te chassé de mon troupeau ?
9 Reviens, je ne te fais pas de reproches,
Mais je t’enlèverai chaque pétoche !
Ramène tes péchés jusqu’à la croix,
Regarde l’Agneau du Seigneur d’en bas.
10 Alors méfie-toi de tenter encore
Le Seigneur ton ami, je t’en implore !
Et dépêche-toi vite au repentir,
Tombe devant le Rédempteur martyr !
Hymne 5
1 Le monde dans son ensemble
Dans le mal gît nuit et jour,
Sa nature héritée tremble
Toujours pire et tour en tour !
Quand on se dépêche ainsi,
On court à l’enfer, tant pis.
2 Pourquoi oublier la grâce
D’où vient une telle erreur ?
D’où l’attraction vorace
De l’éternelle terreur ?
N’est-il guère de sauveur
Qui puisse aider le pécheur ?
3 Et à travers la souffrance,
L’obéissance, Jésus
A gagné sous la puissance
Du péché chacun élu,
Mais si l’on ne le veut pas,
Il faut qu’on périsse en bas.
4 Si seulement tous garderait
Mieux à leur esprit à voir
Se dépêchant à dévaster
Leur âme en plus de savoir
Et par la soif du péché
Et par l’infidélité.
5 Si seulement d’autant zèle
Qu’ils font mal, ressentiraient
La douleur en étincelle
De voir que pour leurs péchés
Sur la croix Jésus monté
Son sang pur y a versé !
6 Au nom du Sauveur, vous prie-je,
Pauvres pécheurs êtes-vous,
Égarés dans vos prestiges,
À Son trône jetez-vous,
Priez Dieu la grâce tôt
De Son fils aimant et beau.
7 Tâchez-vous de toutes fautes
De vous bien débarrasser
En demandant à voix haute
Conscience du péché !
Si sans la foi vous mourrez,
Dans l’enfer vous tomberez.
8 Marchez-vous toujours la route
De vos péchés insoumis ?
Ne donnez-vous pas la croûte
De votre cœur à l’ami ?
Il est mort pour vos péchés,
Vos soucis pour enlever.
9 Il pleure quand il s’écrie :
Reviens-en, ô Israël!
Je donne en grâce ma vie
Pour toi, moi Immanuel,
Par grâce je t’aimerai,
Dans ma paix te calmerai.
10 Réveille tous dans le monde
Égarés, Seigneur Jésus,
Tire-les d’où les inonde
La perdition en plus !
Invite-les par Ta voix
À toujours aimer Ta croix.
Hymne 6
1 Mon âme, je te demande,
Si tu oses, réponds-moi !
Marches-tu envers les grandes
Flammes d’enfer sans la foi ?
Ne vis-tu pas pour poser
La question où aller :
Vais-je vers les joies célestes
Ou vers les flammes funestes ?
2 Combien de temps en voix douce
Faut-il gaspiller l’effort
Pour te convaincre en secousses
Et vous prier de ton sort ?
Est-ce en vain que mon esprit
Frappe à ton sein à grands cris ?
Fais-moi plaisir, je t’exhausse,
Ton refuge, je t’endosse.
3 Combien de temps veux-tu vivre
Dans les peines quand je puis
Libérer, si pour me suivre
Tu prends mon secours gratuit ?
Jusqu’à quand veux partager
Ton cœur sans continuer
De tout cœur avec Dieu vite
Ou avec le monde ensuite ?
4 Ne ferme pas ton cœur, dis-je,
Ni tes oreilles non plus !
Ne prends pas jusqu’en vertige
En tête tout farfelu !
Si tu n’avais que l’esprit
De demander sans mépris,
Je te donnerais dans l’âme
La lumière avec ses flammes.
5 Alors, tu pourrais connaître
La foi que je donnerai
À l’âme qu’elle puisse être
Et pure ainsi qu’informée.
Tu verrais que j’oublierais
Ensuite, tous tes péchés.
Et j’inscrirais ton nom vite
Dans le livre de vie dite.
6 Ce ne serait pas difficile
De partir du monde, alors,
Pour en prendre mieux l’asile
D’être un enfant du Dieu fort.
La Parole t’aiderait
Et la foi te pousserait
Contre la chair à t’abattre
Avec les enfant douceâtre.
7 Je suis là, Seigneur du monde,
Je me plains sous mes fardeaux.
Dans l’humilité je me gronde,
Regarde-moi faible et sot !
Que Ton esprit éclaircît
Ton grand amour obscurci !
Vers Ton fils si tu diriges,
Je ne puis d’autres prodiges.
8 Seigneur Jésus, d’un cœur tendre,
Tu reviens, je suis contrit,
Cherche-moi, je peux t’entendre !
Brise et change mon esprit !
Avec sûreté prends-moi
Pour que je me tourne à Toi !
Montre-moi au flanc ta plaie,
La torture distinguée !
9 Saint Esprit, frappe sans cesse
Sur la porte de mon sein,
Par la Parole aussi laisse
Les liens de mon cœur et vain,
Dirige-moi au chemin
Du Seigneur, prends mon chagrin !
Il me donnera la flamme
Pour illuminer mon âme.