Aller au contenu





Les hymnes de Sion, 1893, traduit du finlandais de Wilhelm Malmivaara

Posté par Thomas McElwain, 30 mai 2021 · 656 visite(s)

Hymne 1
 
1 Pourquoi dors-tu, toi?
Pécheur, tourne-toi aux réveilles,
Lutte tôt par foi
Avec la mort donc qui effraye.
Rends compte à présent
Et écoute ta conscience,
C’est bien étonnant,
Tu vois ton état d’impuissance!
 
2 Considère bien
Ton sort à l’instant sur la piste,
Reconnais enfin:
Que le dernier départ est triste,
Si contre Jésus,
Contre sa voix ton cœur tu fermes,
Ta mort est le but,
Les flammes de l’enfer la terme.
 
3 Dommage que l’on
Fait exprès et se précipite
En destruction,
Sans l’aide que Jésus suscite.
Malade tombé,
C’est trop tard de guérir l’infâme,
Quand a succombé
La santé du corps et de l’âme.
4 C'est un insensé
Qui perd son temps et but céleste,
Comme un délaissé
Il plonge dans l'enfer funeste.
C’est avec Satan
Et avec le monde qu’il joue
Ainsi que l’attend
Sa perdition dans la boue.
 
5 Ô pécheur, pécheur,
Pourquoi sans Dieu veux vivre en vaine
Et sans empêcheur
Oublier de Jésus les peines?
Fais le repentir,
Du chemin péchereux recule
Et le défaillir
Brisera ton cœur incrédule!
 
6 Sä viivyt vaan
Ja pakenet nuhdetta Herran,
Vaikk’ armollaan
Hän kutsuisi viimeisen kerran.
Siis seisahdu,
Et muuten sä armoa voita,
Ja kauhistu
Maailma ja sen jumaloita!
 
6 Tu hésiteras,
Échapperas la réprimande
De Dieu, une foi
Encore sa grâce demande.
Arrête bientôt,
Ou tu n’auras point de sa grâce,
Aie l’horreur plutôt
Du monde et ses dieux dégueulasses.
 
7 Pour quelle raison
Crois-tu que l’espoir fait faillite?
Heureux en saison
Quand Satan tue l’âme en profite.
Le péché n’a pas
De joies ni de bonheur durables.
Il te jette en bas
Dans le jugement incroyable.
 
8 Pourquoi le cacher :
Ton départ sera misérable,
Quand tu es allé
Vers le Seigneur impondérable,
Si tu le serais
comme maintenant à l’instance!
Ô pécheur, tu sais
Tu peux trouver la repentance !
 
9 Ô mon cher Seigneur!
Agis seulement par ta grâce,
Tu es mon Sauveur
Des liens du diable qui m’agacent!
Grâce aux jugements
Tous mes péchés tu me révèles,
Ton repos dûment
Est mon but quand je prendrai aile.
 
Après avoir traduit les dix mille vers de ces hymnes en anglais avec le seul résultat que je suis devenu ennemis de toute la population finlandaise,
 
J’arrête de traduire en français les cantiques
Du prêtre finlandais, Malmivaara rustique.
C’est parce que les gens finlandais sont mauvais,
Rudes, stupides et même mal cultivés.
 
Ils disent que chaque hymne au début dégueulasse
Ne doit pas être vu dans votre populace.
Ils ont honte de leur histoire, ces baudais,
Qui devraient en avoir de leurs pensées et faits.
 
Personne ne m’aide et ne me défend personne.
Ils sont tous d’accord qu’en traduisant je donne
Un renom mauvais à leur irreligion.
Je les maudis les tous aux enfers pour raison.
 
Dégueulasse? Je dis qu’ils sont eux dégueulasses.
Qu’ils disparaissent et les Russes les déplacent.

 
 



Hymne 2

 

1 Ô pécheur, comment oses-tu

Au lit de la luxure

rester sans l’esprit abattu ?

Prends la mort en mesure

Et ne sois pas si courageux !

Si tu mourrais en outrageux

L’enfer bien t’avalerait.

 

2 Rappelle-toi, rappelle toi,

Tu n’as qu’une seule âme,

Rien ne la remplace en la foi

Si tu la perds en blâme!

Tout l’or du monde ne suffit

Pas pour la réclame en profit,

Ce n’est que la poussière.

 

3 Oh, comment vas-tu l’arracher
De l’offense mortelle;
Comment vas-tu la racheter
De la peine éternelle?
Sur la terre il n’y a aucun
Qui puisse aider près du tribun
Sauver l’âme des flammes.

 

4 Mets en cœur cette vérité

Et réveille-toi vite!

Il ne faut pas vite plonger

L’eau sulfureuse et frite.

Ta lampe peut s’éteindre tôt.

Donne au Seigneur son temps en haut,

Et pour qu’Il te bénisse.

 

5 Le soir de ta vie est tout près,

Le jugement s’approche,

Mais dans Sa grâce Dieu est prêt

À sauver sans reproches.

Il t’amène en enfer, si tu

Suis l’esprit de Satan foutu,

Se moquant de ta vie.

 

La réponse du pécheur:

 

6 Je me réveille semble-t-il,

Si c’était véritable!

Mais comment les morts pourraient-ils

Trouver merci aimable ?

Sur mes yeux le péché glacé

M’empêche de voir l’état vrai

Qui m’est si misérable.

 

La réponse de Jésus

 

7 Pour tes yeux un collyre bon

En don je te le livre,

Pour ton esprit mort le charbon

De ma parole à vivre.

Les yeux de ton âme ouvre alors

Ta conduite à voir du temps mort,

Attentivement pense.

 

La réponse du pécheur.

 

8 Maintenant je tremble en horreur,

Oh, que je suis stupide,

Mon cœur meut dans l’orage en peur

Comme une feuille au vide,

Le temps de grâce gaspillant

J’ai brisé l’esprit invitant

Du Seigneur en perfide.

 

9 Maintenant s’ouvre devant moi

De mes crimes le compte

Qui rend témoignage, ma foi,

Aux milliers ils remontent.

La scène fait rage en mon corps,

Je me rends compte de l'accord

Des péchés le salaire.

 

10 Sommets des montagnes en haut

Tombez sur moi et vite

Couvrez mes péchés en complot,

En mine déconfite.

Je ne puis regarder le beau

Visage de Dieu en fardeau

Quand je viendrai devant Lui.

 

11 Oh, vous les sources de mes yeux,

Versez, versez des larmes

Chaudes et sanglantes à Dieu !

Je m’enfuis des alarmes

De mes juvéniles péchés,

Que contre mon Père j’ai faits,

D’abominables crimes !

 

12 Les flèches justes, dures ont

Percé ma conscience.

Péché, comme trompeuses sont

Vos séductions immenses!

Le vin de luxure je bois

Le trouvant sucré autrefois,

Est devenu vinaigre.

 

2a

1 Où courrais-je, ô pauvre moi ?

Vaincrais-je dans la fuite ?

Autour du monde je courrois,

Dès l’aube ou bien ensuite

Où la terre et le ciel en haut

Dans leur beauté, dans leur complot,

Le Seigneur là se trouve.

 

2 Ah, Seigneur patient, je dois

Venir devant Ton trône,

Un grand pécheur, bien que je sois

Jugé l’esprit sans prône !

Mon âme ne durerait pas

Si après ton jugement droit

Trouvait la tige sèche.

 

3 Tu fais toujours pitié pour ceux

Dont l’âme est éveillée,

Ils ont souvent vécu en jeu

Cette grâce envoyée,

Et que Tu les aimes toujours,

Jésus est le témoin en cours

De ses grandes souffrances.

 

4 Tu me réveilles seulement

Du rêve irrésistible,

Mon cœur brisé en peur devant

La mort est susceptible.

Regarde-moi et sauve-moi,

Emmanuel, du cruel roi

De l’enfer satanique.

 

5 La lampe de ma foi s’éteint,

Si tu ne donnes guère

Le feu, l’âme dans la nuit craint

Sans la parole chère

De toi, Jésus, pour mon soutien

Ainsi que ton Esprit enfin

Quand je te les implore.

 

6 Ouvre des aveugles les yeux

Au péché dans la brume!

Il n’y a pas sous l’orage houleux

D’autre abri de l’écume.

Ouvre les oreilles des sourds,

Guéris le malade en amour,

Sois fort à l’impuissance.

 

7 J’ai soif, tu es ma source d’eau,

J’ai faim, tu m’alimentes!

Quand je m’égare de nouveau,

Mon berger, tu m’augmentes!

Pour les branches tu es le tronc,

Pour le boiteux un fort bâton,

Pour la loi qui menace.

 

8 Soi le soleil dans la froideur

De mon cœur froid et raide,

Sois la lumière dans le cœur

Obscurci sans Ton aide!

Restaure l’esprit mort en moi,

Fortifie maintenant ma foi,

Prends soin de ma faiblesse!

 

Hymne 3

 

1 Cours pas hardiment, mon brave!

Examine ton chemin !

Fais le compte, car c’est grave,

Sois toujours sur ton terrain !

Tu devrais être à l'étroit,

Au bord du tombeau en foi,

Seulement vigilant d’être

L’état mauvais pour connaître.

 

2 Ah, le jour dans sa lumière

Le diable a obscurci,

Avec tromperie amère

Les imbéciles noircit!

Tous errent dans leurs péchés

D’être quand même sauvés,

Jusques au bord de la tombe,

Ils voient l’enfer et succombent.

 

3 S’il pouvait revenir de là,

de l’enfer, de ses peines,

Après avoir gouté en bas

Désespoir en fontaines,

S’il pouvait recommencer

Sa vie sur la terre in spe,

Il prendrait plus de soins jusqu’à

La fin du chemin en fracas.

 

4 Vas-y, on n’entend aucune

Voix repentante de ceux

Que dans sa grâce importune

Il appelle les fâcheux.

Le pécheur est courageux,

Vers sa mort va vite en jeu,

Prend l’écale en sa sottise,

Laisse le grain en bêtise.

 

5 En vain on gaspille le temps

En profits, jeux, et danses,

Pendant des jours et nuit jusqu’en

La fin des concurrences,

On multiplie les péchés

Pour le diable à son gré.

Pourquoi sont-ils ses esclaves

Que le Seigneur désenclave?

 

6 Ton nom est humilié, Jésus,

Par le péché en marche,

Ta parole abusée en plus

Par jeux malins aux arches,

C’est Satan qu’on appelle,

Prisonniers en parcelle,

Condamnés à perdition,

On y ramasse les charbons.

 

7 Crois-tu que tu te surprendras

L’enfer à ta vue enfin,

Quand la mort sur le mur montra :

« Méné, thékel, upharsin »,

Debout devant le Seigneur

Au jugement du pécheur,

Devant toi la mort dégage

Le dernier moment en rage.

 

8 Au-delà de la mer et loin,

Les nations païennes

De la foi ils ne savent rien,

Peu de la loi chrétienne,

Dans le jour du jugement

Condamneront chrétiens quand

Ils vivent pire que païens

Jusqu’à la fin, pécheurs malins.

 

9 Toujours la prédication

Révèle le repentir,

La foi, le bonheur en saison,

Repos à l’âme à sentir,

Mais quand on aime le vain,

Les gens engourdis en fin

N’entendent pas le Seigneur

Pour l’obéir en travailleur.

 

10 Hélas! Quelle turpitude

À la fin de ta vie tôt,

Si tu entres finitude

La conscience en repos!

Prie le bon Dieu à genoux

Humble devant Lui en tout,

Fais donc vraiment ton affaire,

Ou grande soit ta misère!

 

Hymne 4

 

1 O réveille-toi de ton mauvais rêve

Quand Jésus te libérerait du glaive

Du péché et grâce en cadeau ferait

Accomplissant la loi pour toi en vrai!

 

2 Tu crois la somme du péché exquise

Mais le Seigneur la voit avec méprise.

Dans sa grâce il se dépêche envers toi,

Quand mort allongé au lit il te voit.

 

3 Quand il crie dans son amour, oh écoute,

Il gémit pour ton état et sans doute:

Je ne me rappelle pas tes péchés,

C’est par grâce qu’ils sont tous exhaussés!

 

4 Si le cœur humain est dans ta poitrine,

Rappelle-toi les douleurs assassines

Que j'ai souffertes moi pour ton salut,

Quand tu étais un ennemi couillu !

 

5 Maintenant, pécheur, tu peux venir vite

À moi, j'ai encore de l'espoir ensuite

Pour toi, tu recevras ma grâce tôt,

Je te prendrai pour mon ami costaud.

 

6 Dès maintenant, n’endurcis plus ton âme,

Ne dors plus dans tes péchés sans réclames !

Comprends maintenant ta détresse en plus

Que le salaire des péchés en refus.

 

7 Laisse-toi te réveiller à la grâce,

Aux réprimandes de l’Esprit en face

De ton coeur dans sa grosse obscurité

Et l’esprit aveuglé par le péché.

 

8 Ai-je te fait dommage, dit ce Père,

Mon enfant, pourquoi t’enfuir sans repères ?

Quel fardeau ai-je te mis sur le dos,

Quand ai-je te chassé de mon troupeau ?

 

9 Reviens, je ne te fais pas de reproches,

Mais je t’enlèverai chaque pétoche !

Ramène tes péchés jusqu’à la croix,

Regarde l’Agneau du Seigneur d’en bas.

 

10 Alors méfie-toi de tenter encore

Le Seigneur ton ami, je t’en implore !

Et dépêche-toi vite au repentir,

Tombe devant le Rédempteur martyr !

 

Hymne 5

 

1 Le monde dans son ensemble

Dans le mal gît nuit et jour,

Sa nature héritée tremble

Toujours pire et tour en tour !

Quand on se dépêche ainsi,

On court à l’enfer, tant pis.

 

2 Pourquoi oublier la grâce

D’où vient une telle erreur ?

D’où l’attraction vorace

De l’éternelle terreur ?

N’est-il guère de sauveur

Qui puisse aider le pécheur ?

 

3 Et à travers la souffrance,

L’obéissance, Jésus

A gagné sous la puissance

Du péché chacun élu,

Mais si l’on ne le veut pas,

Il faut qu’on périsse en bas.

 

4 Si seulement tous garderait

Mieux à leur esprit à voir

Se dépêchant à dévaster

Leur âme en plus de savoir

Et par la soif du péché

Et par l’infidélité.

 

5 Si seulement d’autant zèle

Qu’ils font mal, ressentiraient

La douleur en étincelle

De voir que pour leurs péchés

Sur la croix Jésus monté

Son sang pur y a versé !

 

6 Au nom du Sauveur, vous prie-je,

Pauvres pécheurs êtes-vous,

Égarés dans vos prestiges,

À Son trône jetez-vous,

Priez Dieu la grâce tôt

De Son fils aimant et beau.

 

7 Tâchez-vous de toutes fautes

De vous bien débarrasser

En demandant à voix haute

Conscience du péché !

Si sans la foi vous mourrez,

Dans l’enfer vous tomberez.

 

8 Marchez-vous toujours la route

De vos péchés insoumis ?

Ne donnez-vous pas la croûte

De votre cœur à l’ami ?

Il est mort pour vos péchés,

Vos soucis pour enlever.

 

9 Il pleure quand il s’écrie :

Reviens-en, ô Israël!

Je donne en grâce ma vie

Pour toi, moi Immanuel,

Par grâce je t’aimerai,

Dans ma paix te calmerai.

 

10 Réveille tous dans le monde

Égarés, Seigneur Jésus,

Tire-les d’où les inonde

La perdition en plus !

Invite-les par Ta voix

À toujours aimer Ta croix.

 

Hymne 6

 

1 Mon âme, je te demande,

Si tu oses, réponds-moi !

Marches-tu envers les grandes

Flammes d’enfer sans la foi ?

Ne vis-tu pas pour poser

La question où aller :

Vais-je vers les joies célestes

Ou vers les flammes funestes ?

 

2 Combien de temps en voix douce

Faut-il gaspiller l’effort

Pour te convaincre en secousses

Et vous prier de ton sort ?

Est-ce en vain que mon esprit

Frappe à ton sein à grands cris ?

Fais-moi plaisir, je t’exhausse,

Ton refuge, je t’endosse.

 

3 Combien de temps veux-tu vivre

Dans les peines quand je puis

Libérer, si pour me suivre

Tu prends mon secours gratuit ?

Jusqu’à quand veux partager

Ton cœur sans continuer

De tout cœur avec Dieu vite

Ou avec le monde ensuite ?

 

4 Ne ferme pas ton cœur, dis-je,

Ni tes oreilles non plus !

Ne prends pas jusqu’en vertige

En tête tout farfelu !

Si tu n’avais que l’esprit

De demander sans mépris,

Je te donnerais dans l’âme

La lumière avec ses flammes.

 

5 Alors, tu pourrais connaître

La foi que je donnerai

À l’âme qu’elle puisse être

Et pure ainsi qu’informée.

Tu verrais que j’oublierais

Ensuite, tous tes péchés.

Et j’inscrirais ton nom vite

Dans le livre de vie dite.

 

6 Ce ne serait pas difficile

De partir du monde, alors,

Pour en prendre mieux l’asile

D’être un enfant du Dieu fort.

La Parole t’aiderait

Et la foi te pousserait

Contre la chair à t’abattre

Avec les enfant douceâtre.

 

7 Je suis là, Seigneur du monde,

Je me plains sous mes fardeaux.

Dans l’humilité je me gronde,

Regarde-moi faible et sot !

Que Ton esprit éclaircît

Ton grand amour obscurci !

Vers Ton fils si tu diriges,

Je ne puis d’autres prodiges.

 

8 Seigneur Jésus, d’un cœur tendre,

Tu reviens, je suis contrit,

Cherche-moi, je peux t’entendre !

Brise et change mon esprit !

Avec sûreté prends-moi

Pour que je me tourne à Toi !

Montre-moi au flanc ta plaie,

La torture distinguée !

 

9 Saint Esprit, frappe sans cesse

Sur la porte de mon sein,

Par la Parole aussi laisse

Les liens de mon cœur et vain,

Dirige-moi au chemin

Du Seigneur, prends mon chagrin !

Il me donnera la flamme

Pour illuminer mon âme.


 

Hymne 7

 

1 Écoutez les âmes ce que dit Jésus,

Dans son agonie il supplie à boire !

Il a soif et souffre pour votre salut,

Pour vous il pût abandonner sa gloire.

 

2 Vous vivriez en lui, vivriez en lui,

Si seulement receviez sa grâce,

En rendant témoignage Jésus offrit :

Il veut que viviez devant sa face.

 

3 Il rassemblerait avec diligence

Sa parole dans la nuit pour vous guider.

Pour vous il sortit du ciel en urgence,

Le chemin et la vie et la vérité.

 

4 Écoutez donc quand Jésus vous appelle

Et vous cherche comme un berger le perdu,

Soumettez-vous sous jugement en zèle,

Avec joie il vous prendra les bienvenus.

 

5 Il pourrait se venger dans sa colère,

Mais par grâce il pardonne les péchés,

Si ne craignez pas réprimande amère

Pour changer sa parole en absurdités.

 

6 Demandez donc la miséricorde à l’heure !

Sinon, sa colère vous attrapera,

Si vous priez montagnes en demeure,

En vain vous fuyez le jugement étroit.

 

7 Vous avez longtemps mangé la boue fade,

Vendu à Satan les âmes maussades.

Il ne faut pas manquer l’opportunité

Dans la porte ouverte de grâce à entrer.

 

8 Qu’aucun péché du tout ne vous empêche

De crier au Seigneur de voix en flèche,

Que le péché au Seigneur vous entraîne

Plus proche à la miséricorde pleine !

 

9 Il connaît vos froideurs de saltimbanque,

Votre dureté, ainsi que vos manques.

Mais les nécessiteux le Seigneur aime,

Se réjouit les aidant en dilemmes.

 

10 Quand vous boitez, il vient pour vous conduire.

Quand vous vous fatiguez, veut le réduire,

Il est heureux quand les pécheurs arrivent,

Il les traite comme d’amis convives.

 

11 Chez votre meilleur ami venez vite,

Il fera votre cœur demeure ensuite!

Il tiendra bien entre ses mains vos âmes,

Par Son Esprit prendra soin de vos blâmes.

 

12 Embrassez le Christ, et ne tardez guère

À tomber à ses pieds et par la terre!

Celui qui ses pieds de ses larmes mouille

Le Seigneur l’aime comme il s’agenouille.

 

Hymne 8

 

1 Oh réveillez-vous, ô vous âmes lentes,

Et souvenez-vous: la grâce pliante

Du Seigneur, elle est grande et vous cherchait

Offrant salut ; abandonnez le reste,

Écoutez l’avertissement céleste :

Réveillez-vous.

 

2 Réveillez-vous à l’aide de la grâce

Aux dangers du péché qui vous enlace,

Illuminez les yeux à surveiller.

O choisissez-le comme votre guide

Que la mort ne fasse demeure vide,

Réveillez-vous.

 

3 Oh attention! Bien que l’esprit veuille,

Et la chair l’envie du péché accueille

À un cœur complètement corrompu.

Quand Jésus vous a montré ce prodige,

Alors marchez comme l'esprit l'exige.

Réveillez-vous.

 

4 Attention! Maintenant la couleuvre

Sait qu’elle a peu de temps pour sa grande œuvre

À avaler toutes ces âmes-ci,

Élevez-vous par la grâce à la guerre,

La paresse ne vous aidera guère :

Réveillez-vous.

 

5 Oh attention que dans la nuit comme

Voleur la mort en péché ne prend l’homme ;

Quand la mort sans pitié prend vous tous,

Les vieux, les jeunes, les sains, les malades

A un moment inattendu noyade.

Réveillez-vous.

 

6 Oh veillez et demandez prêts à être,

Quand Jésus vous rencontra comme maître :

Les champs du Seigneur sont et blancs et mûrs.

C’est peut-être dernier appel à croire

Avant le retour du Seigneur en gloire.

Réveillez-vous.

 

7 Assurez-vous qu’est allumée la lampe

De foi dans votre cœur avec l’estampe

De son retour en gloire bien venu.

Oh écoutez ce que Jésus demande

De moi et de nous tous sans réprimandes :

Réveillez-vous.

 

Hymne 9

 

1 Ne veux-tu rien de mes engagements ?

T’ai donné mon cœur ensuite

Et pour toi-même j'ai coulé mon sang,

Tes fardeaux j’ai porté vite.

Tu es esclave et j’en suis devenu,

J’ai pris ta mort et j’en fus abattu :

Regarde bien mon corps sanglant.

 

2 J’ai souffert tes afflictions pour toi,

J’ai déjà pleuré tes pleures,

En Gethsémani j’ai enlevé tes poids,

Les plus amères effleures.

C’est pourquoi je te demande aussi :

Ton cœur n’est-il pas du tout adouci,

Si endurci peux-tu l’être?

 

3 J’ai enduré le froid et le soleil,

En affliction, en jeûne,

Je me taisais jusqu’au sang de vermeil

Me laissant tuer aux jeunes ;

De la mort je ne me suis pas sauvé,

Pauvre pécheur, c’est toi que j’ai pitié

Ce vendredi si douloureux.

 

4 Je ne t’emmènerai pas aux plaisirs

Ni dans les gloires des princes.

Je viens pour t’acheter en mes loisirs

Que ta couronne m’évince.

Avec les anges je ne restais pas,

Mais frère des pécheurs mon emploi

Était te prendre en mariée.

 

5 Le soleil ta peau noircissait de jour,

Parmi âmes prisonnières,

Je te regardais avec grand amour

Sans me rappeler ta serre ;

Tu es pécheur, tu es aussi impur,

Mais je te pardonnerai tout, c’est sûr,

Si tu m’appartiendras à moi.

 

Hymne 10

 

1 Ô pécheur, arrête en pause,

Examine ton chemin,

Et mets ton esprit en cause,

Et ta conscience en gain,

Si encor tu t’endurcis,

Dans ton péché obscurci,

Sois noyé aux eaux profondes

Quand viendra la fin du monde.

 

2 Tu prends ta voie pour la bonne,

Voie qui amène en enfer ;

Pensant que le Seigneur donne

Grâce à vivre en péchés chers.

Fais confiance en Jésus

Sans penser rejeter plus

Le monde, mais tu t’enivres

Des voies de Satan à suivre.

 

3 Ton esprit est immuable,

Tu es au fond engourdi,

Ton cœur comme un rocher stable,

Sans Jésus, sans compromis,

Tu traites à échapper

Dans ta connaissance en gué

Du Seigneur, lui qui t’appelle

Avec réprimande en zèle.

 

4 Ton Dieu, ce n’est que le diable,

Le monde est ton paradis,

Tu en cherches de leurs sables

Ton bonheur en vain, en pis ;

La convoitise des yeux,

De la chair, l’orgueil en eux,

La fornication grosse,

C’est ton plaisir et joie fausse.

 

5 Parfois tu viens à l’église

Chez la Parole de Dieu,

Tu fermes ton cœur en prise,

Tu prends ton sommeil un peu,

Au péché tu pars ensuite

Pour t’engager aussi vite,

Pour manger, danser, et boire,

Pour moquer Dieu en victoire.

 

6 Le nom de Dieu tu prononces

Pour feindre une fois par an,

En le disant tu annonces

Tes hommages à Satan,

À qui appartient le cœur

Que tu dois à ton Seigneur.

Tous tes péchés abandonne ;

Suis la croix pour te pardonne.

 

7 Parole de Dieu blasphèmes,

Ainsi que l’œuvre de foi,

C’est le péché que tu aimes,

Tu vends Dieu au monde, quoi ;

Tu méprises tous les saints

Du Seigneur dans tes desseins,

Quand ils détournent du monde

Et du péché, tu les grondes.

 

8 Tu prendrais la grâce encore,

Tu te lancerais au ciel,

En même temps tu adores

La vie pécheresse en miel,

Tu aimes le monde ainsi

Que Dieu un peu en répit,

S’il te défend à ton aise

Sans reproche s’il se plaise.

 

9 Mais ne peut venir personne

Avec ses péchés au ciel,

Espoir inutile donne

Ta foi au Seigneur Jésus.

Le jugement du Seigneur

Te noyera en chaleur

Vite, sans ta repentance

De ta vie sans pénitence.

 

10 La parole ne te laisse

Pas sans tes péchés à voir,

Aime-la plus que l’adresse

De ta vie profane à choir.

Réveille-toi pour sentir

L’aide de Dieu retentir,

Que ton esprit n’endurcisse

Pas jusques au maléfice.

 

Hymne 11

 

1 Condamné je suis un pécheur;

Mon Jésus bon et juste,

Je ne te croyais pas au cœur

En dépit de mort fruste,

D’abord je me croyais pieux

Mais maintenant je me vois mieux,

Un pécheur insolite.

 

2 Dans la tristesse maintenant

Mon péché je découvre,

Plein d’injustice loin errant

De mon Seigneur qui ouvre

À la délivrance un chemin

Giclé par le sang de sa main,

Aie pitié Seigneur Jésus.

 

3 À cause de mes grands péchés

La peur mon cœur rencontre,

Je ne sais par quel évêché

Pourrais couvrir l’encontre,

C’est pourquoi je cherche l’abri

De Jésus sur la croix, et lui

Prie de ne pas me vendre.

 

4 Avant, quand je me consolais

De ne me noyer guère,

Je m’égarais dans le péché

N’écoutant pas repères,

Je me croyais bien ton enfant ;

La peur de la mort maintenant

Réveille ma conscience.

 

5 Confiant, j’avais beau prier,

Je vivais sans angoisse,

Au confesseur me confiais,

Mort en péché et crasse,

Je me suis moqué de ta loi,

Comme un cochon ta table vois,

Content dans ma vie sale.

 

6 Entendant ta parole, moi,

C’était le gaspillage,

Parfois ému par son emploi,

Par sa puissance et rage,

Bientôt je me suis rendormi,

Lœuvre de la chair j’ai suivi

Jusqu’à condamné d’être.

 

7 Sachant le tourment de Jésus

J’étais dans la luxure,

Tombé dans le péché en plus

La méchanceté pure,

J’avais le cœur tout endurci,

Le pouvoir de la croix ainsi

Que Jésus font faillite.

 

8 Forme d'un diable cruel

Dans mon cœur comme une ombre

Détruit ton image et l’appel.

Alors, je cherche sombre

La grâce dont j’avais besoin ;

La consolation au moins

Me sauve de détresse.

 

Hymne 11a

 

1 Je ne le savais pas avant,

Maintenant je retrouve

En moi, bien que je ferme tant

Mon cœur, mais mon cœur s’ouvre,

Quand je me pensais saint et bon,

La loi me condamna sans don

Un grand pécheur à être.

 

2 J’avais beau promettre mon tout,

En vain sont mes promesses,

Ma force ne fait pas le coup

Pour que mon péché baisse,

Ne m’aide aucune anxiété

Purifier de mon péché

Devant grande colère.

 

3 Je ne suis toujours pas passé

Des péchés préalables,

Jésus seul peut me délivrer

De mon sort redoutable ;

C’est pourquoi je tombe à tes pieds,

Ô que mes péchés soient expiés

Par ton sang en détresse.

 

4 Alors pardonne-moi, Jésus,

Ma cécité est grande,

Je t'ai déshonoré en plus,

Un infidèle en bande,

Alors pour moi tu as souffert,

Alors lave mon âme en fer,

Et enfin mon cœur calme.

 

Hymne 12

 

1 Du fond de l’abîme ma voix

Du marais je l’élève,

Du marais de péché je vois :

La détresse m’achève ;

Où puis-je maintenant courrir

Du bord du gouffre pour m’enfuir ?

Au secours, Jésus, vite !

 

2 Celui qui demande, tu dis

Qu’il obtiendra la chose,

Apaises la soif de celui

Qui en plaide sans pause ;

C’est pourquoi je n’en cesse plus

De crier grâce de Jésus

Jusqu’à ce que j’obtienne.

 

3 Cela me tourmente beaucoup,

Car je t'oubliai vite,

Cela fait aussi peur en tout

D’être perdu ensuite.

Ta grâce je veux en louer,

Car tu la mort as expulsé

Avant que j’y tombasse.

 

4 Guéris-moi, sinon je mourrai

Des maintes maladies,

Seul ton sang purifierait

De la lèpre en ma vie,

Un brebis perdu au désert,

Sur tes genoux je veux couvert

À l’abri venir d’être.

 

5 Le pardon des péchés viendra

À celui sous ta grâce.

Je me souviens de l’aide en foi

Que donnes à ma place.

Accorde-moi chaque matin

Le confort sauvant de ta main,

C’est ce que je désire.

 

6 Israël espéra en toi,

Rédempteur, tu invites,

Tu parles au bois sec, le bois

Porte fruits insolites,

Greffé dans le tronc et planté,

Par ta Parole aussi soigné,

Jusqu’à la fin tu couves.

 

Hymne 13

 

1 Je me sais un pécheur

Vu dans le marécage,

Au jugement, tricheur

Courbé dans l’esclavage,

On m’a lavé aussi

Dans le saint baptême,

Je suis vite parti

Au péché quand même.

 

2 Et comme un étalon

Je courais comme en guerre,

Dans le péché profond,

J’ai perdu sur la terre,

Follement j’ai vendu

Ma seule âme chère

Au diable rendu

La malice amère.

 

3 Sur la route, égaré,

Ah je suis misérable,

Pas moins inquiété

Par le ciel introuvable,

Je suis complaisant dans

La bonté divine,

Prenant courage quand

Le péché confine.

 

4 Maintenant je vois bien

Qu’en moi le péché vive,

Je suis pécheur païen

Avec une âme oisive,

Le cœur aussi rusé,

Quand je me dépêche

À toi, agneau brisé,

J’ai soif d’aide fraiche.

 

5 O Jésus mon Seigneur,

Comme portais mon crime,

Tu rafraîchis mon cœur,

Ma puissance sublime,

Pécheur, je me blottis

Sur tes pieds, j’amende

Miséricorde en cris,

Jésus, je quémande.

 

6 Donne-moi de ton sang

Aussi pour nettoyage

De conscience en rang

Du jugement de l’âge ;

L’âme affamée d’un sot

Nourrit ta parole,

Allège mon fardeau,

Sauve-moi, console.

 

7 Que je l’aime toujours

Ta croix à jamais chère,

Dans les troubles des jours

Même dans la misère,

Que j’apprenne à viser,

Non pas joie amère,

Plutôt ta volonté,

Et foi sur la terre.

 

Hymne 14

 

1 Mon péché en piège

M’enveloppe en siège.

Consolation

Tout entier me laisse

Nu et sans l’adresse

De compassion.

En espoir

La grace à voir

Bien que je sois incrédule,

Ton aide je brûle.

 

2 Que devrais-je faire?

Qui connaît l’affaire?

Jésus, romps d’abord

Mes trompeuses chaînes.

J’ai bâti sur la plaine

De sable mon décor.

Chauffe-moi,

Enflamme-moi,

Mets feu à mon âme froide,

M’enlève en saccade.

 

3 Regarde avec grâce

Ton enfant en face.

Je suis égaré!

Prends ta brebis bête

Du marais d’où guette

La mort sans berger!

Grâce à moi

Donne déjà,

De mes transgressions lave,

Sois mon ami brave.

 

4 Cher Sauveur! N’expulse

Pas l’âme en révulse

Qui s’humilie tôt:

Plein de remords, j’ose

M’approcher en cause

Biens sacerdotaux.

Oh prends-moi

Près de ta croix.

Promets-moi salut encore,

Écoute, j’implore.

 

5 J’emmène la gloire,

Je loue sa victoire,

Celles de Jésus.

Je me jette en terre,

Éxauce en prière;

Par ta mort en plus

Dans ton ciel

Donne-moi miel

De te louer en courage,

Rendant grâce à l’âge.

 

Hymne 15

 

1 Ai-je à me plaindre combien de temps

Dans la détresse jusques à quand ?

Une anxiété grande est tombée sur ma tête,

À cause de mes péchés à ma conquête,

Je me plaindrai.

 

2 Le diable m’attaque en tout cas,

Je faiblis en peine à son fracas,

Sous mes soupirs je m’étoufferai ensuite,

Tous mes efforts vers le bien ont fait faillite

Devant mes yeux.

 

3 Mon Seigneur, as-tu me rejeté

À cause de mes maints gros péchés

Pour me jeter dans l’enfer sans espérance

Éternellement égarer en errance

Sans la grâce ?

 

4 Ta parole ta grâce promît

Et dans l’angoisse elle rafraichit,

Cela ne suffit pas bien que je le sache,

Je crains fort que je la parole relâche

Dans le péché.

 

5 Regarde-moi, Ô Seigneur mon Dieu,

Sauve-moi des peines de ton feu,

Par les mérites de ton fils donne grâce

Pour que je ne me perde devant ta face,

Inconsolé.

 

16

 

1 Mon cœur dur comme pierre!

Reste lourd dans mon sein,

Je tombe sur la terre

Sous le fardeau vilain.

Jésus, que ta mort chère

Puisse enlever misère,

Soutenir, consoler.

 

2 Boiteux, aveugle et vide,

J’erre en sauvages bois

Sous chagrins sans égide,

Dangers autour de moi ;

Conduis-moi sur la terre,

Un guide, je l’espère,

Je me tourne vers toi.

 

3 Ah si la repentance

Tu vite donnerais,

Et à l’âme en urgence

Un fondement dallé,

Et une autre nature,

Un être à une âme pure

Par ta grâce changé.

 

4 Prends-moi pécheur en grâce

Et vivifie mes os

Par ta mort qui efface

Chagrins en vie bientôt,

Que ton sang rafraîchisse

Mon cœur de tes délices,

Ma branche aussi séchée.

 

5 Donne pour mes souffrances

Force de ton Esprit

Qui plie par ta gérance

Mon cœur à Jésus-Christ,

Prends-moi à ta parole,

En vérité console

Et je deviendrai sain.