michelconrad' Blog

De temps en temps,
dans les roseaux,

 
se matérialise,
le vent, cet invisible.

 
28/2/18
 
 
 
 
"La rivière" (27/2/18). Tous droits réservés
 
 
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L’if mène une vie discrète : il ne prend jamais part aux fastes des arbres à fleurs, dans l’incandescence du printemps. Comme tous les arbres du jardin, il a, pourtant, sa place de buveur de ciel, sombre et mystérieux.

 
28/2/18

La nuit s’achève,
d’un pas léger,

 
avec ses rêves
ensauvagés.

 

 
28/2/18

Le temps devient, un jour, le temps qui reste . Du haut de la vigie des mots, mieux que de tout autre point d’observation, on prend conscience que diminuent les pages de l’éphéméride. Ce temps qui fut un océan, que l’on a observé du haut d’une falaise, chaotique, grondant, radieux, sans limites, est devenu...

Des mondes qui s’effondrent :
quand un être s’en va,
la douleur est profonde
et le silence est là,

 
quand un être s’en va,
s’enfuit un univers,
et le silence est là,
plus vite que l’éclair,

 
s’enfuit un univers,
que soient douces leurs tombes,
pl...