Le temps devient, un jour, le temps qui reste. Du haut de la vigie des mots, mieux que de tout autre point d’observation, on prend conscience que diminuent les pages de l’éphéméride. Ce temps qui fut un océan, que l’on a observé du haut d’une falaise, chaotique, grondant, radieux, sans limites, est devenu un chemin escarpé, au sortir de l’immense forêt des jours. Pour peu que l’amour se refuse, la vie se fait, alors, un désert, où nous marchons, désormais, vers cet endroit où nous attend l’abîme.
28/2/18
- Loup-de-lune aime ceci