A bord d’une timide embarcation, le courant d’ère
Se prive d’attacher une caution & ne pas défaire
Ton interminable chevelure où se mêle nostalgie
Et ces quelques enluminures d’un bleu inédit
Dînons à la table du privilège si éphémère
Puisque notre manège détrône la lumière
L’instant s’attarde encore sur un accord
Aux yeux duquel nos corps sont un décor
Théâtre des rêves d’une nuit pervenche
Que rien n’achève aux jeux des hanches
Le silence bavarde en compagnie des regards
Que lancent par mégarde ceux qui hagards
N’osent troubler la scène avant l’entracte
Dernière ola dans l’arène près du contact
A présent le coffret renferme ces délices
Qu’au matin le cœur prêt à frémir glisse
Merci! @linfabrice @P KO @M. de Saint-Michel @ lesinconnusquiontluscepoème !
