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Paroles de Dame Nature

Ode Confidence Nature Emotion

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#1 Guillaume08

Guillaume08

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  • Une phrase ::Rien n'est plus au contact des passionnées que la passion elle-même.

Posté 31 juillet 2013 - 04:05

Ode à la Vie

 

Paroles de Dame Nature,

 

Pourrions-nous laisser entrevoir à l’ombre du bois d’ifs,

La sensation empruntée à l’immortalité de la brise hivernale.

O rêve absolu de ce territoire illuminé, verrais-je cette contrée comparable à l'illumination D’Alcibiade.

 Qui Longtemps oubliée du commun des mortels, qui longtemps s‘étant absenté,

 la lune  s’ennuie de ce retour féroce.

 

Douce pétale fraîchement parfumée, aurore telle une éternité

Épars mon cœur naît de sentiments et de volupté,

Douces Lèvres scintillant d’amertume, ma douce Mésange

Quelle mélancolie suinte encor d’un doux sauvage, laisser sans égard,

A l’aube de tes ondes et de tes sables, sombre crépuscule doré .

A l’infamie du monde, brave Lucie qui  est bercée par l'aquilon,

Qui pleure mon arrivée, aurait-elle alerté le scandale printemps qui bouscule l’été.

 

Pauvre Manon, t’aurais-je laissée comme proie à cette bête immonde qu’est

L’amour, O amour saison telle une symphonie de feuilles qui me rappelle cette

Douce mélopée qui voit au loin s’endormir l’effroyable dragon, pauvre Jason !

L'exactitude raisonne t-elle avec dérision ?

Loin de ce chemin que j’aperçois se trouve une hirondelle qui chante et

 Tant d’âmes, voient tant de malheurs de tomber sur Le Layon de fortune.

 

Mes pleurs se révèlent sensibles au fléau de la houle qui inonde mon âme,

Reverrais-je ,de cet arbre endormi au milieu de mon rêve ,perdu, et

Sanglotant , cette lueur sombre qu’est mon Esprit.

 

Coule douce rivière mon sang se répand de ce terrible dédain.

De quel venin ai-je trépassé, quel monstre est- t-elle Ammit dévorant mon cœur,

 Lasse, sois cette  pierre qui causa ma chute.

 

Te voilà Mignonne, mille baisers pour satisfaire, Ma rose tisonne, 

Ce champs de lilas vaut-il mon Amours envers toi? Qu’ai-je avoué et à quel dieu

Qui et ce ce que me vaut ce massacre ?

D'aucune façon je n’aurais abjuré cette passion, de Roland à Roncevaux ,

Mon malheur déjà en proie à cette infamie pauvre chrysanthème, pauvre pays,si jeune.

 

O Champ de louanges ,brise marine qui m'est loin ,  les chants des glaneuses champêtres de Saints-Lambertains.

Aurore tristesse, qui vient s'éteindre, à l'escale , qui dit à l'aube  ce qu'elle espère.

 

Triboulet, folle nature chante à ta gloire le chêne robuste de ce royaume en proie au péril de l’oubli,

Rose blanche, et rose rouge, deux blasons lointains perdus. Bénis soient les jours de louanges et d’encens de la robe de cette parfois marâtre nature.

 

Pinchon Guillaume





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