Tandis qu'il s'éveille sous la douce rosée
Le lys épris d'un or très pur ouvre son cœur
Au ciel, sans méfiance pour l'ahuri bétail
Dont les sabots crottés piétinent les fragiles
Perles de l'aurore, ultimes déjà, qu'un pâtre
Mène à l'abattoir, tandis que nus et riants
Frêles papillons et oiseaux chanteurs superbes
Valsent dans l'azur clair comme un diamant des Indes.
Modifié par Guillaume d'Aquilée, 14 janvier 2016 - 07:33 .