Luisances
Oh ! Azurs des sables ! Des mers et des forêts !
Vous célébrez la vie exaltant notre terre ;
Par vos bleus embaumés au plus fin atmosphère,
Mes temps sont de désirs, de vertiges insensés.
Aux beautés de la vague aux rochers caressés,
Khô, mon âme se pâme en vos flots, les nuages
Et le cœur délivré au plus près des rivages
Se découvre nageant aux plaisirs si pressés.
Et quand l’ombre finit aux profond des feuillages
Que la liane arrosée se balance d’un vent
Pour filer au grand faît de l’arbre du temps,
Khô s’infiltre en vos bleus aux filets des ombrages.
Aujourd’hui, je bénie, l’allégresse infinie
Qui m’a fait vivre ainsi, vos émois, vos élans
Sans jamais regretter d’être née temps vibrant
Au brûlant, au joyeux des parfums de la vie…
Et si quelque fois, en de sinistres matins
La nuit me laisse quelques douleurs, quelques larmes,
La douce et chaude survie de vos aubes parmes,
Contient la force et l’audace des chants sereins.
Par eux, je déplace les craintes, les alarmes
Qui à rien ne servent de porter au tombeau
Car perdre votre temps qui fait vivre le beau
M’éloigne de l’amour qui perle en vos charmes…
Et demain je voudrais, qu’on dise en me lisant
Elle a vu et vécu tout des airs de la grâce
Pour lire et écrire tous des airs de l’espace
Que Dieu nous a livré pour comprendre son chant.
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