Vous voliez sur les quatre horizons
Pour vous trouver sur les aux delà
Les bonheurs se mêlant à la fiesta
De votre passion quittant les bas fonds
O sachez !
Que l’horizon est le grand trésor
Où vos yeux brûlent tous leurs ors
Pour le donner en dot sans remord
Votre cœur gratte toujours mélodieux
Sur le violon de vos bons désirs élogieux
Ce Grand Amour au sage ton ambitieux
Qui voudrait conquérir un esprit silencieux
O sachez !
Que les cœurs opiniâtres sont friands du label
De toutes les notes du beau de l’éternel
Quand s’égrène une musique se jouant fidèle
Vos caresses se déhanchent dans la tornade
De vos plaisirs qui font une belle sérénade
A ce corps qui brille aux ondes sans dérobade
Et frémissent sur ses pores en douce débandade
O sachez !
Que le plaisir des caresses est gage du bonheur
Laissez- le, se propager en toutes ses saveurs
Pour qu’il vous mène à l’amour sans labeur
Vous longer la vie sur les hauts sommets
Où l’air vicié se raréfie de ses impuretés
Comme votre amour se cache dans la forêt
De votre pur bonheur esseulé des banalités
O sachez !
Que les sommets ne restent jamais inviolés
Surveillez en, les pics de vos frivolités
Ils pourraient tromper votre amour dévoué
Au forum somptueux de ses lèvres vos mots
Diront, diront mille jeux déposés ; mendiants du solo
Jouant aux ardeurs du suave d’un méli-mélo
Mélangeant les bonheurs qui assiégeront le duo
O sachez !
Libérer ses lèvres qui vous demandent le respect
Elles n’attendent précieuses de vous que leur sûreté
En les assurant chaque matin d’un fidèle petit baiser
O sachez, sachez
Que l’amour est privilège
Pour ceux qui assiègent
Les matins et les soirs chorèges
Organisant le siège
Du bonheur pris au piége
☼ŦC