Doucement, à penser au Jardin du Songe
Où l’automne s’empresse à courir l’Amant
Comme pour chercher sève à guérir tourment
J’observe va-et-vient du quotidien d’ange ;
Et puis, touché, volé, de sa danse privée
Vanesse me surprend : câlinerie osée
Livrant la fragrance, en frisson envouté
Du plus divertiissant, vrombissant de beauté.
Charmé, je suis tombé dans le puits ineffable
Où le temps cesse de trébucher le soleil
Vous vibrant dorsale à s’enfuir du sommeil,
Evitant nuit sans vous, sous la bise hivernale,
Et d’ailes colibri, s’amusant à frôler
Pour que son nom, Vulcain, tourbillonne palais
Où déjà se ressentait le plaisir orfèvre ;
Que vous vous posiez sur l’épaule : douce fièvre !
Et, tel peintre flamand, je vous croque en l’âme
De mon coeur automnal, paysage de miel
Où douceur élégante se parfume de Dame
Courtisant la danse de courbettes en ciel,
Rimes de poètes en mal de la beauté
Tombées sous ce charme tel le beau « de Nerval »
Ardent coloriste vous sachant Amiral
Vénèrant esquisses rimées de votre été.
Parfois, infidèle est adage à ce désir
De plaire au nectar de fleur épanouie, d’un vol
Gracieux et vif à séduire le vent tant frivole
Se bruissant en douceur en bise du soupir,
Et là !, je vous suis d’un pas de regard osé
Oubliant toute présence en jardin choisi
Me perdant évanescent de tournis phasé
En plaisir frôlé de vos ailes : Ambroisie.
Ne vous éclipsez pas en masures câlines
Ne pourrais vous aimer, sans les ailes divines
Où prêter l’épaule tel gentillet couffin,
Ne suis que frêle humain dansant sous le parfum,
Troublez-Moi ! Belle Atalanta, de la nuée
Inavouée‚ d’un désir de Muse chérie
Libre d’hyperboles, à perdre raison née
De sentiment d’enfant, ce jour, où j’ai souri !
Oli ©La Danse du Vulcain
©- 10/10/15 à Muse mie (12p)
La Vanessa Atalanta, ou Vulcain est un merveilleux papillon
Qui aime la couleur et se pose parfois sur votre épaule!
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