Il l’observait dessinant flammes d’esprit inné
De son temps d’ivresse où se croquaient images
En cahiers et carnets, morceaux choisis et sages
De l’imagination née d’un talent flâné.
Se détacher de l’instant où beauté se révèle
Ne pouvait l’habiter d’une seule voyelle ;
Le spectacle dormant pavanait attachant,
En son regard aimant, d’un pinceauté touchant.
L’oeuvre se dessinait, retouchée du pointé
De doigts en un tableau d’un jamais dévoilé
Aux âmes du demain au désir souhaité ;
Seul, tentais, devinais la peinture étoilée.
Quatre heures du matin, l’envie de l’embrasser
D’un doux baiser d’enfant ému de sa maman,
Se taisait de larmes empruntées d’ondoiement,
Pour encrer ce sommeil de souvenirs tressés.
Oli ©Flammes de Vie
©(P) -21/07/09 à Marie-Magdeleine (12p)
(MarieMagdeleine les yeux clos, dessinait ; instant magique !
son rêve se jouait en ses mains telle une danse de bras indienne)
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