Douceur Angevine - Oliver Delabre
De la fenêtre, bruissa le coucher ;
Douceur angevine étalant son rouge
À tout amoureux d’envie de toucher
L’Univers du Ciel offrant un songe.
Septembre d’été, s’oubliait, voilé
Du doux vertige séduisant les âmes
Attendant l’automne au parfum hâlé
Devenant le peintre en cœurs de Dames.
Un rouge-orangé du Ciel-horizon
Scintilla les yeux d’osé de jouissance
À chaque pensée de Gent-floraison ;
Pupilles brillant secrets en naissance.
Et vint l’élégance du déhanché
Soulevant voilé de l’horizon rose
Sous un pas, glissant joli reposé
Réveillant le cœur d’une Gent morose.
De la fenêtre, ne la quitta plus ;
L’ombre désirée descendant la rue
Entonnant le cœur du rythme sensuel
Chavirant l’instant d’un coquin visuel.
La nuit s’étirant des ombres croisées,
Muse, s’éclipsa d’une robe-Lune
Inondant l’âme d’un Temps-infortune
Plongeant le soupir en songes braisés.
Oli ©Douceur Angevine
©(P)-11/09/16 à Muse mie (10p) *Mus97