Lundi 9 avril 2012 / 0201
Chaque fois que je découvre un nouveau poète, je suis découragé. Il a su trouver des mots, des formes, pourtant tellement évidents quand on les lit, qu'après cela, tout ne sera que banalité. Plus je me sens proche de lui, plus cette sensation est forte. Ainsi Édouard Piolet, un stéphanois :
Confins
.................
Rideaux fenêtres grilles.
Le soleil éclaté
Plante ses banderilles
Dans les yeux de l'été !
Je me retire sur la pointe des pieds.