Vendredi 12 septembre 2014 / 1073
Je ne comprends vraiment rien à rien, ni les arbres, ni les fleurs, ni les hommes. Je me retrouve surpris par mes divagations qui referment sur moi leurs griffes jubilatoires. Oui, les hommes aussi trouvent grâce à mes yeux. N’en fais-je point partie ? J’ai cette faiblesse de m’aimer un peu.
Oh, s’ils s’aimaient aussi mes sacripants de frères ! S’ils se posaient sur l’ombelle des jours et butinaient le miel des instants de bonheur !
Nommer la beauté ne suffit pas à la faire briller en chaque cœur. Elle est comme une aigrette qui jamais ne prend racine. Un jour ici, un jour là, au gré des vents, elle distille sa fugace magie. Délicatement je la saisis entre deux doigts et doucement la couche entre les pages de mon journal, entre la marguerite et la prèle.
Cher lecteur saisis donc l’essentiel et jette aux orties mes colères et mes fautes d’orthographe.