Mardi 9 septembre 2014 / 1070
De la vie, je ne voudrais conserver que cette succession de fragments, cette sorte de lecture entre les lignes du temps. Alors je m’abreuve au lait de l’aube qui gonfle le sein du jour.
Et je dis la rivière, et le fleuve, et la mer qui rassemblent les gouttes d’eau puis les libèrent sous la pression amicale du soleil.
Demain je serai eau avant d’être poussière.