Lundi 8 septembre 2014 / 1069
L’aube retire son pyjama d’étoiles. Qu’elle est belle à se baigner ainsi, nue dans la rosée. La coquine éclabousse mes yeux de lumière. Lointains bleus qui déboulent par la fenêtre. L’heure tranquille, accoudée sur son rebord, refuse de battre le temps.
L’heureuse rumeur de la brise brasse tendrement la haie qui pépie de plaisir. Une saison qui ne sait plus son nom s’étire et se dore dans la clarté toute neuve du jour.
Oui, oui, c’est cela, me dis-je, sans que les mots ne viennent briser mes lèvres.
Et de rester suspendu à ce qui pourrait être.