Dimanche 13 mai 2012 / 0235
À qui s'adresser si ce n'est à soi même. Mais notre parole s'use. Alors écouter le chant qui enfle notre poitrine, parce que l'air que l'on respire est musique. Dans ce face à face qui pourrait vite tourner au narcissisme, poser ma bouche ouverte sur l'étonnement de l'aube.
La douce buée de la rosée évapore mes doutes ... jusqu'à demain.