J’ai encore sur la bouche le goût de la cerise
De ces baisers d’amour enflammés de désir
Lorsque ta langue agile ardente de plaisir
M’enivrait du parfum de tes lèvres exquises.
Je conserve toujours en mémoire ces bises
Que je mettais alors sur tes seins à loisir
Avant que de ton corps je puisse tout saisir
Embrasser, caresser, puis entrer à ma guise.
Et pourtant aujourd’hui ce sont là des faveurs
Que tu donnes à un autre, et les mêmes ferveurs
Qui te faisaient crier lors de tous nos transports,
Il ne te gêne pas belle amie infidèle
D’offrir ton sexe ailleurs sans le moindre remords
Alors qu’à notre amour je suis resté fidèle.