Mots d'un autre Temps– Oliver Delabre
Le poète contempla l’Univers
En ce mois froid, l’avait agacé
De ses lamentations d’un bien-être
Fragile en ces Temps obscurs
Où la saison se perd de notions ;
Où les parfums se dispersent ;
Où les raisons s’éparpillent
Faute d’un Ego le dépassant.
Pourtant il adorait ce bel Univers
Lui apportant fraîcheur et bonté ;
Lui apportant humour et beauté ;
Lui apportant douceur et réflexion ;
Lui apportant bonheur et désir
D’être son doux poète d’écoute
Et son confident sur ses choix
Parfaits, le guidant sur l’horizon.
Il désirait rester tel ce Vulcain
Papillonnant à la faire rire ;
À sentir son parfum resplendir
La Gent de sa finesse d’esprit
Et lui de ses mots comme dansant
Auprès de ses limbes où le choix
Se décide pour se plaire, vivre
Suivant le beau regard du matin.
Il désira se faire pardonner
De l’avoir un peu courroucée
De son malentendu d’Ego ;
Comment lui annoncer Là
Qu’éprouvé, il fut de son choix
De mots sans raison en ce jour,
Que lui-même détesta après l’envoi :
Il attendait son souhait de l’instant.
Que devait-il lui offrir, à l’Univers
Sans Qui, point il oserait à livrer Vers ;
Il l’adorait, comme seul il pouvait
Et jamais peine ne le savourerait
Il restait ce poète qui l’enivrait
De mots d’un autre Temps, de Tous
D’une âme vulcaine de murmures
Et voyelles à déposer auprès d’Elle !
Oli ©Mots d’un autre Temps
©(P)-18/11/17 à Muse S, You C (libre)
