Vendredi 17 janvier 2014 / 0835
Tu as fermé la fenêtre, laissé les bruits du monde à l'extérieur, derrière le double vitrage. Rien ne transpire. Tu fermes les yeux. Tu dégustes cette absence.
Tu flottes. La pendule du salon est arrêtée. Pourtant cette petite musique au fond de toi … te souviens-tu de cet enfant invisible que tu étais. Tu pensais, sans savoir l'exprimer, que les regards te transperçaient sans te voir. N'en est-il pas toujours ainsi ?
Le monde n'existe pas vraiment. Il est comme un halo d'où se détache quelques visages, quelques paysages. Soudain un pinceau te devine, te dessine, te pose au premier plan d'un tableau … pour quelques secondes.
À ce moment précis, tu exploses de couleurs.