Il n'y a rien d'autre que du vent, que du vent,
dans ma tête, il n'y a rien d'autre que du vent...
et il m'emporte, et il m'emporte
à perdre haleine bien loin de vos cités aux cohortes de discordes.
Les bourrasques me soulèvent très haut, très haut...
là-haut où l'on touche les nuages aux rêves d'appât de peau,
d'un beau plané au léger affranchi du faux.
Les bourrasques me soulèvent très haut, très haut...
là-haut où le soleil pénètre dans votre regard nimbé de mots,
encore à la recherche folle d'autres idéaux, d'autres idéaux,
au refus des robots froids et spéciaux, d'écrans de distance vidéos,
d'une humanité au rabais de drôles de réseaux.
Il n'y a rien d'autre que du vent, que du vent,
dans ma tête, il n'y a rien d'autre que du vent...