Quand on perd l’être cher,
Et que tout est fini,
On garde dans sa chair,
La blessure infinie.
Le ciel bleu devient gris,
Le soleil disparaît,
La tristesse envahit
Ce pauvre corps meurtri.
Les jours se font plus longs,
N’ayant plus de sommeil,
Dans la nuit qui se fond,
Veillant jusqu'à l’éveil.
La force de l’amour,
Indéniable lien,
Réveille chaque jour,
L’invisible soutien.
Toujours à vos côtés,
Souvenirs contre-jour,
De chaleur, de beauté,
Mais désormais, trop lourds.
Solitaire errance,
Dans ce vide, désert,
Niant l’importance,
De vivre à découvert.
On ralenti son cœur,
Vivant au jour le jour,
N’ayant plus le bonheur,
De vivre avec amour.