Passe, passe la vie,
Les fantômes d’antan,
Fuyant vers l’infini,
Un passé de l’avant.
Un parchemin brûlé,
Qui renait dans le jour.
La ligne affabulée,
D’un destin contre-jour.
Passe, passe la vie,
En creusant le sillon,
Des moments asservis,
Qui s’ouvrent à l’aiguillon.
Une fuite en avant,
Porte de l’avenir,
D’un destin émouvant,
Qui un jour va finir.
On oublie le passé,
On vit le temps qui court
Mais le temps trépassé,
Fait vivre un autre jour.
Passe, passe le temps,
Qui fuit tel un voleur,
Jouant à contretemps,
Un bonheur enjôleur.
Mais au devant de soi,
Il y a de l’espoir,
Le grimoire aux abois,
Reste dans son boudoir.
Vivons au jour le jour,
Passe, passe le temps,
Passons le carrefour,
De la route du temps.