Arbre foudroyé,
Tu n'as pas perdu de ta superbe,
Avec tes branches pendantes,
Tes veines éclatées,
Pointant des esquilles diaboliques.
Tu as gardé ton pied encré dans le rocher,
Ta cime bien qu'éclairci reste majestueuse.
Le feu du ciel te jalousait,
Mais il ne t'a pas vaincu.
Dans un amoncellement de branches brisées,
Ta silhouette c'est tranformé,
En une araignée monstrueuse.
Tes branches cassées t'on fait des pattes,
Dominant l'onde, tu t'y reflète les jours d'accalmie.
Ton reflet te démontre que la nature garde son charme,
Même défiguré.
Le monde sait se régénérer,
Quand ses blessures sont naturelles.
Tu as encore de belles années,
A te dandiner sous le vent.
Et si tu venais à perdre la vie,
Devenant un perchoir pour cormorans,
Tu garderais encore longtemps,
Ton allure et ta prestance.
LM 21/10/2005