Du rose au noir en passant par le rouge écarlate,
tu joues avec tes ongles, vernissant, dissolvant par contraste
les couleurs transformées jusqu'aux orteils, à la dérive du sable d'été,
marchant en scintillant, éventail vitrail, fête du solstice d'été.
Du rose au noir en passant par le rouge écarlate,
tu peins l'arc en ciel sur tes mains ignorant le terne, ignorant le fade,
parfois excentrique jusqu'à l'extrême, à changer de couleur à chaque doigt,
tu t'étonnes de ton audace à la palette aux nuances rêves en bazar.
Du rose au noir en passant par le rouge écarlate,
tu émailles d'écailles tes mains qui griffent comme un animal,
jusqu'à laisser des traces sur le corps de l'autre en ébats,
tu cris ton plaisir du bout des doigts.