Comme une fin du monde, honte en ronde folle
au front de l'homme, qui renonce aux contes et compte et additionne,
les folies sourdes qui le rongent et le dérobent et l'empoisonnent
jusqu'au fond de ses poches, nu et cru, et le désole
en arrêtant le temps et ses secondes et ses horloges.
Comme une fin du monde, tombes en point d'orgue
d'un songe à l'homme, qui se perd sans boussole au jeu des consoles en vogue,
au néant d'une foule qui le bazarde et le floue et cogne
jusqu'au fond de son cœur, vide sans suite, et le désaccorde
en stoppant la course et ses buts et ses ruses et ses rêves qui encore dorment.
15/04/2017