Sifflement,
Sifflement insidieux qui parcourt ma tête,
Tu dois être la turbine, qui allume mes yeux.
Aussitôt réveillé,
Dans la nuit je t'entends.
Comme une compagne ronflante,
Tu es près de moi.
Avec le réveil du bruit,
Je ne te perçois plus.
Comme un moteur,
Qui continue son ronronnement.
Mais toi tu siffles,
Juste pour couvrir le silence de la nuit.
Simplement pour dire que tu es là.
Certains prennent des cachets pour t'oublier.
Mais comme une dynamo,
Qui fournit de l'électricité,
Tu tournes imperturbablement,
En attendant le grand silence,
Qui éteindra mes yeux.
LM 28/05/2003