ledab

Le petit écran, une bonne machine à laver pour cerveaux encrassés ;-)

Si seulement ! je crains qu'elle ne soit pas si bonne ... Et pourtant, quel outil formidable ! 

merci à vous (tous)

Faut-il que je m'y fasse
Il faut que je la fixe
Je la regarde en face
Et vois toute l'intox

De celle qui m'agace
Et me laisse perplexe
Ses plaisirs me tracassent
De mentir je la taxe

Les sourires blancs de glace
Maquillés au botox
Qui déballent fadasses
Leurs vérités Xanax

Faut-il que je m'y fasse
Il faut que je la fixe
Je la regarde en face
Et vois toute l'intox

Tenir la populace
Qu'elle allume sa box
S'éclaire d'histoires salasses
Sur bfm ou fox

De la misère d'en face
La peur tiendra les sexes
Les nombrils dégueulasses
Et vid'ra les thorax

Faut-il que je m'y fasse
Il faut que je la fixe
Je la regarde en face
Et vois toute l'intox

Votez "sécuritas"
Dans l'oubli des frasques
De toutes ces putasses
Qui détournent le fisc

Pour amasser les liasses
Par'dis l'euro se faxe
C'est ma gueule c'est ma place
Est-ce bien là le seul axe

Je n'attends pas les masses
Elles n'ont plus de reflex
Adulent ceux qui brassent
Dans un sourire convexe

Il faut que je le fasse
Maintenant je me fixe
Je la regarde en face
Et passe à la détoxe

Qualifié de feignasse
J'assume sans complexe
J'ai levé mes godasses
Et vole tel un Phénix

Je quitte cette nasse
Qui nous met à l'index
Et nous fait croire badass
En ruinant nos cortex

... Merci, d'apprécier !

Il y a Ma Dame,

Que je vous sais belle

De par votre âme

Sage et rebelle

Pourtant. Mais dame

Est-ce par nos séquelles

Que nous, quidams,

Pensons si sensuels ?

Désertons les drames,

Cherchant en charnel

Des fêtes sans blâme,

Semblables à celles

Tout feu tout flamme

De nos éternels

Vingt ans de l'âme ?

Je le crois, le scelle

Même, et me pâme

D'un amour réel,

Fidèle aux dictames

De mon âge bel,

Attisant la flamme

Qui brûle pour celle

Que j'appelle Ma Dame ...

Ah mon corps apaisé,

Chaud de ces rêveries

Promptes à le satisfaire,

Toutes entières dédiées..

Je te pense et souris

Te souris pour te plaire

Qu'il te plaise de m'aimer

Et promène en pensée

Sur tes courbes jolies,

Une main de lumière

Et partout éclairer,

Que mûrissent les fruits

De tes doux hémisphères

Pour ma bouche affamée...

Ah mon corps apaisé,

Chaud, reste inassouvi...

Ce que je viens de faire

T'es tout entier dédié,

Je te pense,  tu souris,

Me souris pour me plaire,

Je me plais à t'aimer.

Votre petite musique nous transporte, par-delà la grisaille, dans l'azur!

Alors c'est une réussite Merci

Aujourd'hui je ne fais rien
Pas même mon âge
Les valises ne valent rien
J'ai posé là mes bagages
Pour un nouveau sourire serein
Mes souvenirs me dévisagent
Mais déjà suis je à demain
À tes mains sur mon visage
À tes jolis yeux dans les miens
Dans ce Nous que j'envisage
Comme un éternel matin

Dans ce matin gris
Où tombe la pluie
J'ouvre fins les yeux

Et puis je souris

Qu'importe les cieux
Car mon rêve bleu
Encore se poursuit
Décors délicieux

De nos corps ravis
Donnant à la vie
Ces jours radieux
Bleu-ciel infini

Sacré performance, bravo ! Ton texte me fait penser à Lavilliers :
...Que veux-tu que je sois
Dans cette société là...

Merci Minofabbri,

Performance je ne sais pas... Perfectible certainement en tout cas.

Merci aussi pour la référence ! J'aime beaucoup Lavilliers, l'homme et l'artiste, et particulièrement cette chanson

Faut-il que je m'y fasse

Il faut que je la fixe

Je la regarde en face

Et vois toute l'intox

De celle qui m'agace

Et me laisse perplexe

Ses plaisirs me tracassent

De mentir je la taxe

Les sourires blancs de glace

Maquillés au botox

Qui déballent fadasses

Leurs vérités Xanax

Faut-il que je m'y fasse

Il faut que je la fixe

Je la regarde en face

Et vois toute l'intox

Tenir la populace

Qu'elle allume sa box

S'éclaire d'histoires salasses

Sur bfm ou fox

De la misère d'en face

La peur tiendra les sexes

Les nombrils dégueulasses

Et vid'ra les thorax

Faut-il que je m'y fasse

Il faut que je la fixe

Je la regarde en face

Et vois toute l'intox

Votez "sécuritas"

Dans l'oubli des frasques

De toutes ces putasses

Qui détournent le fisc

Pour amasser les liasses

Par'dis l'euro se faxe

C'est ma gueule c'est ma place

Est-ce bien là le seul axe

Je n'attends pas les masses

Elles n'ont plus de reflex

Adulent ceux qui brassent

Dans un sourire convexe

Il faut que je le fasse

Maintenant je me fixe

Je la regarde en face

Et passe à la détoxe

Je suis une feignasse

Assumée sans complexe

J'ai changé de godasses

Et vole tel un Phénix

Je quitte cette nasse

Qui nous met à l'index

Et nous fait croire badass

En ruinant nos cortex

C'est aujourd’hui, voici l'aurore
Fin blanche d'une nuit, cherche l'erreur
Il est l'heure encore et encore...
A sang à l'or, l'argent du beurre
C'est l'heure exsangue et incolore

La Croisée des Chemins, sombre de mystères
Peut faire ou défaire les plus beaux émois.
Après nos chemins croisés de si belle manière,
Nos pensées se nouent en un Elle et moi
Et des rendez-vous que parfois le Destin réitère,
Je sais maintenant que nous sommes Reine et Roi
Marchant parallèles sur un chemin de lumière

J'aimerais près de toi m'étendre
Et douce, entendre ta chaude voix
Me dire tout bas ces choses tendres,
Pour m'apprendre ce qui fait ta joie...

Matin soupir, devant ma glace
Je pose un sourire à ma face,
Oublieux du pire mais la crasse,

Il en va de ces matins étranges
Où rien ne va où tout dérange
Mon regard se perd au travers
D'une fenêtre sale gris univers
Prisme de crasses pensées d'orage
Envahissent l'espace de ma cage
Lucide des barreaux des barrières
Le fratricide domine sur la Terre
Poussière vitale ridicule vestige
D'un Éden rêvé qui m'afflige
De ses lumières par trop absentes
Je regarde là haut mais glisse sur la pente
Mauvaise où ma solitude se venge
Des caresses anciennes d'un ange
Et m'inflige ses griffes de certitudes
Lacère l'espoir que j'ai pour habitude
Il suffit de l'Homme que l'on fustige
De misères l'ombre me donne le vertige
J'exècre ces guerres que nomment
Les puissants ces goinfres se bidonnent
Il en est de ces matins est-ce étrange
Où d'ouvrir les yeux ça me dérange.