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Curare-

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#344125 __Atome__

Posté par Curare- - 18 février 2018 - 11:40

Son esprit est ardant dans un fragile écrin
Il se ferme à nouveau enchaînant à ma crainte
Ce secret bien trop pur pour oublier l'astreinte
De ce quotidien vide infini et serein
 
Mes yeux sont les témoins d'1 monde souterrain
Qui est le sien emprunt de rébus dont l'empreinte 
Éternelle à jamais muselle mon étreinte
Ce mal que je craignais a gagné du terrain
 
Il se baptise -Amour- né de larmes d'ennui  
D'1 funeste destin si l'or est son appui 
Et sa force tranquille quand moi de ce calvaire
 
Je suis l'indivisible atome vide et fade
Dans ce décor sans corps lointaine sur la rade
Je prends mille électrons en vain au fond d'1 verre _
 
__________________________________________18/02/2018



#344123 L’espérance

Posté par Curare- - 18 février 2018 - 11:32

L'espoir rime avec désespoir 

L'espérance avec errance 

L'abîme avec sublime 

Qui esquisse l'esquisse

de l’appât rance  de l’espérance . .  




#344122 Mélodie de rien du tout

Posté par Curare- - 18 février 2018 - 11:26

Je ne saurais répondre à ce poème

qu'en pensant à la musique __source de joie immense __

Je vous propose ce titre que je viens d'écouter qui n'est pas encore sur you tube mais sur Deezer :

 

https://www.deezer.com/fr/artist/2691

 

Il s'appelle Grand Corps malade et son texte 'Acouphènes'  est splendide - 

 

Bonjour docteur. J'viens vous voir parce que... J'l'ai jamais trop raconté, mais... mais j'ai des bruits chelous dans la tête... 'fin, dans la tête... dans... dans les oreilles, quoi... Ça fait longtemps, en fait, ça... ça arrive d'un seul coup, puis ça revient assez régulièrement. Et puis c'est des bruits, enfin... comme des trucs que j'connais déjà... Et, du coup, c'est très bizarre, tout s'mélange un peu, c'est... j'sais pas comment dire, j'entends comme des... Par exemple...

[Couplet 1]
J'entends Brassens sur un vinyle, "Chanson pour l'auvergnat"
J'entends l'accent d'ma grand-mère quand elle chantait "Ramona"
J'entends les voix d'mes parents, de celles qui rassurent
J'entends ma plume sur un papier, et les premières ratures
J'entends Maguy à la télé qui sonne la fin du week-end
J'entends ma mère, pour me bercer, qui vient chanter "Göttingen"
J'entends la sérénité, la quiétude et l'harmonie
J'entends mon premier texte qui parle de famille unie
J'entends ma sœur dans sa chambre qui écoutait les Cure
J'entends nos cris d'enfants quand on sortait dans la cour
J'entends la sonnerie du collège qui annonce la fin d'l'heure
J'entends toujours beaucoup plus de fous rires que de pleurs
J'entends les portes du métro et la cohue d'la ligne treize
J'entends l'accent des clandos qui vendent des frites/merguez
J'entends les piliers d'bars qui philosophent et théorisent
J'entends le clocher d'la mairie qui sonne le temps des cerises

[Refrain]
Est-ce que c'est grave, docteur, tous ces bruits dans mon esprit ?
Est-ce un trop plein d'souvenirs et mon cerveau qui réagit ?
Est-ce que ça doit m'faire peur ? En fait, je pense que j'ai compris
Tous ces murmures, c'est juste des acouphènes de nostalgie

 


[Couplet 2]
J'entends les break-beats à l'ancienne et les premiers phrasés hip-hop
J'entends les bombes de peinture, j'voulais taguer avec mes potes
Mais j'entends leurs ricanements devant mes tags pathétiques
J'suis retourné faire du sport, j'avais un art plus athlétique
J'entends des terrains en parquet, des ballons qui rebondissent
Des clameurs en paquets et des semelles qui crissent
J'entends siffler les arbitres et chanter dans les vestiaires
J'entends gueuler l'entraîneur, comme si le match était hier
J'entends les vannes les plus folles sur les playgrounds de Marville
Les champions d'France de Chambrette habitaient tous dans ma ville
Sur ces terrains en bitume, j'ai usé tellement d'semelles
J'pouvais jouer au clair de lune et, ça, sept jours par semaine
J'entends le bel accent corse chaque été, loin d'la grisaille
J'entends des chants polyphoniques au lever du jour à Morosaglia
J'entends trinquer les Moresques et tous ces liens qui se soudent
J'entends qu'on m'appelle "fradé", j'entends "pace e salute"

[Refrain]
Est-ce que c'est grave, docteur, tous ces bruits dans mon esprit ?
Est-ce un trop plein d'souvenirs et mon cerveau qui réagit ?
Est-ce que ça doit m'faire peur ? En fait, je pense que j'ai compris
Tous ces murmures, c'est juste des acouphènes de nostalgie

[Couplet 3]
Je n'm'inquiète pas, docteur, de tous ces drôles d'acouphènes
Quand ils arrivent, je les écoute, je les accueille et j'les aime
Le passé ne me hante pas mais j'oublie pas ses caprices
J'n'ai pas peur de ré-ouvrir deux ou trois cicatrices
Ça y est, je ne crains plus tous ces beaux acouphènes
Quand ils arrivent, je les écoute, je les accueille et j'les aime
Ils sont les codes de mon histoire, c'est comme un écho apaisant
Ils forment un rythme, une mélodie et ils font danser mon présent




#344121 Papa trente ans déjà !

Posté par Curare- - 18 février 2018 - 11:20

Bel hommage

Je n'ai jamais écrit sur mon père

Je l'aimais

Mais il restera une énigme -  




#344118 Quête d'ailleurs

Posté par Curare- - 18 février 2018 - 11:08

Dans la mesure ou ''ailleurs''

ne répond pas au ''passé''  

Je regarde devant 

Quand ''hier'' est mort

et ''demain'' n'existe pas -   




#344117 L'oeil

Posté par Curare- - 18 février 2018 - 11:04

J'adore prendre des risques 

C'est alarmant les larmes 

Mais lorsque qu'elles deviennent 'verbe' 

Ma foi  . . 




#337545 Lion

Posté par Curare- - 18 août 2017 - 01:44

Mes yeux sont fatigués

Cher M.

Merci pour votre patience . .  




#337494 Lion

Posté par Curare- - 17 août 2017 - 10:27

Toujours aussi fervente du sonnet!

(3 remarques sur la métrique et la rime: - Le v.3 a 11 syllabes;
- Le v.11 en a 13;
- "déliCe" ne rime pas avec "indéciSE".)

Cordialement.

 
 
Ce lion est blasonné pour sa rare valeur 
Son pouvoir si obscur se lit dans sa peau lisse 
Et la verve au parloir de cet être complice
Me comble de bienfaits me fige de torpeur 
 
Pour sa grise crinière fourrure de trappeur   
Je voudrais caresser son crin avec supplice
Sentir la vibration de cet heureux Ulysse   
Le rythme de ses jours apaisé dans son cœur 
 
Aimer ce lion discret inhérent de sagesse
Mes excès chagrinés effacent sa rudesse
Monotone Isis Muse dans l'été soupirant  
 
Qui idole ce roi incomprise d'emprise 
Ne pouvant s'échapper - Elle admet sa méprise
Le mépris d'autrui ? Bah ! Elle en fait son tyran __
 
 
 
Sir M.De Saint-Michel -
Voici ma nouvelle versification ;
1 rien cynique ce soir -  



#337420 Lion

Posté par Curare- - 16 août 2017 - 04:59

Bonsoir cher,

 

Tout cela semble si évident, 

Après relecture,

Pourquoi je m'évertue à publier trop vite 

Peut-être pour le jour d'anniversaire d'1 lion, sourire,

 

Je vais le corriger, merci bien.  




#337356 Lion

Posté par Curare- - 15 août 2017 - 08:30

“Un lion ne s'attrape pas avec une toile d'araignée.” Proverbe américain.

 
Le lion est blasonné par sa noble valeur 
Très étroit son mystère se boit dans 1 calice
Et la force expansive où son corps complice
Se dessine rêvé et noyé de torpeur 
 
De sa grise crinière abandonnée de peur 
Je voudrais caresser son flanc avec délice
Sentir la vibration la tendresse indécise 
De son rythme sacré apaisé dans son cœur 
 
Aimer ce lion discret inhérent de sagesse
L'excès de son orgueil aussi de sa rudesse
Dévorée Isis Muse dans l'été soupirant  
 
Irradiée par ce roi de ses sens l'emprise 
Ne peut s'en échapper acceptant la méprise
Où le mépris d'autrui - Elle en fait son tyran 
 
15-08-217- Isis Muse et le lion -    



#337355 Plus que jamais!

Posté par Curare- - 15 août 2017 - 08:25

La-Dame-Des-Songes, 

 

En hommage à un poème que j'ai lu aujourd'hui. 

 

Et quel plus bel hommage, 

Perdurant dans les âges-

Mes hommages du soir Sir M. de Saint-Michel ○ ○ ○




#332181 Thébaïde

Posté par Curare- - 18 mars 2017 - 02:11

Je suis dilettante en la matière,

J'aime la poésie,

Et j'admire d'autant plus

Les vrais talents -

 

Et vous en êtes, 

Heureuse de croiser votre chemin de vie -

 

Merci pour votre patience.   




#332157 Thébaïde

Posté par Curare- - 17 mars 2017 - 10:40

Merci Cher Monsieur M. de Saint-Michel- 

Ma tristesse ce soir 

est -

de rester indifférente

à faire de ce sonnetin 1 sonnet - 

 

 

Belle nuitée à vous - 




#332003 juju comme pour mumu

Posté par Curare- - 14 mars 2017 - 10:03

This is a story about a dog

Who meets another dog

And together

They frolic on the beach

And

In the Peaks . .   




#331953 Thébaïde

Posté par Curare- - 13 mars 2017 - 09:22

Bien le bonsoir cher M. de Saint-Michel -

 

 

Je ne sais toujours pas compter correctement -

C'est triste n'est-ce pas  pour 1 sonnetiste acharnée - 

 

Les imperfections sont ciblées - 

A moi de raviver ce sonnet bancal 

je voulais vous demander de me préciser le vers 13 '  Toile sans étoiles sans trace d'oripeaux ' 

 

Malgré le 's' pour le mot étoiles : 

 

j'ai décomposé le vers de la sorte :

 

Toi/le/ sans/ é/toi/les/ sans/ tra/ce/d'o/ri/peaux/ 12 ou 13 ?

Dans ce cas il faut lire é/toiles/ ?

Éclairez-moi ?  

1 grand merci pour votre aide -