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GRANIER Michel

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#393575 LE CRI

Posté par GRANIER Michel - 16 novembre 2021 - 09:35

Merci pour vos ressentis, très touché.




#393421 LE SAXO

Posté par GRANIER Michel - 11 novembre 2021 - 06:06

Le saxo pleure dans la nuit,

Les notes s’en vont dans le ciel étoilé. 

Lancinantes dans le jour qui fuit.
Le soleil s’est voilé.
La plainte de l’âme en pleurs, 

Déchire l’horizon. 

Le saxo caresse les bémols,
En apaisant la déchirure.
L’agilité des doigts, un mélange de graves et d’aigus 

Fait naıt̂ re une envoutante mélodie.
La douceur du tempo, aide à la nostalgie.
S’ouvrent les rêves en harmonie. 

Le saxo chante dans le soir,
Lumière dans le noir, il guide vers l’espoir. 

Souffle de la vie, il nous connait par coeur, 

Unions, désunions, il est notre chaleur. 

Le saxo s’endort au petit matin,
Laissant les amoureux, sur leur petit nuage, 

Il reviendra demain,
Le saxo n’a pas d’âge. 

 



#393397 LE CRI

Posté par GRANIER Michel - 10 novembre 2021 - 09:52

Le cri, ce fameux cri, lancé par Munch un jour. 

Une haine infini, ou un seul cri d’amour.

La projection de soi, dans le grand univers,

Une imposante voix, dans le monde entrouvert. 

Le malheur en frissons, le bonheur exalté,
Les deux en unissons. la forme révoltée. 

Un cri faisant écho, tel un bruit de tambour, 

Annonçant le fiasco, aux aurores des jours. 

Grimace dans le noir, sur un ciel rougeoyant, 

Les angoisses d’un soir, un moment effrayant. 

Au dessus du fjord bleu, s’échappe un cri furieux, 

Sang et langues de feu, un dessin monstrueux. 

Nature déchirée, il résonne au lointain, 

S’amplifie égaré, nous faisant chavirer. 

Le cri, ce fameux cri tracé par Munch un jour, 

Dessinant la momie, qui hurle à l’infini. 

 



#393060 Le blues de toi

Posté par GRANIER Michel - 26 octobre 2021 - 02:59

Oui j’ai le blues de toi,

Toi que je ne vois pas,

Seul le son de ta voix,

Met mon coeur en émoi.

 

Oui j’ai le blues de toi,

Les vagues de la mer,

Se souviennent de toi,

De cette chimère.

 

De ce grand projet fou,

Partir vers l’inconnu,

Ne pensant rien qu’à nous,

Seuls et sans retenue.

 

Oui j’ai le blues de toi,

Les promesses s’en vont,

Me laissant dans l’effroi,

Je rentre en rebellion.

 

Dans la froideur du soir,

Je te cherche en vain,

Je voudrais tant te voir,

Et te prendre la main.

 

Oui j’ai le blues de toi,

J’ai la tête pleine,

Je ne pense qu’a toi,

Retenant ma peine.

 

Blues qui va crescendo,

Un morceau de ma vie,

Entrainant le chaos,

D’une histoire finie.




#392939 Pour le meilleur et pour le pire

Posté par GRANIER Michel - 21 octobre 2021 - 11:01

POUR  LE  MEILLEUR  ET  POUR  LE  PIRE

 

Pour le meilleur et pour le pire,

On s’est choisis complices, amis.

La vie devant nous, que dire,

Nous avançons, main dans la main,

Dans les jours qui vont finir.

Tu t’appuies sur moi,

Je m’appuie sur toi,

On en a parcouru des chemins détournés,

On a toujours gardé cette force d’antan.

Essayant d’éviter le pire pour le meilleur

Le meilleur de t’avoir toujours à mes côtés,

Sublimant le désir de n’être qu’un seul corps.

Se faire des châteaux en Espagne,

Et courir sur le sable chaud,

Des criques ensoleillées.

Le pire d’être seul et désemparé,

Ne sachant ou aller, 

Et que faire de cette putain de vie.

Attendant patiemment  la délivrance,

Et le retour vers toi.




#378413 Les oiseaux qui s'en vont

Posté par GRANIER Michel - 09 juin 2020 - 04:36

Les oiseaux qui s’en vont,

Partent vers l’inconnu.

Leur ligne d’horizon,

Passe au dessus des nues.

 

Dans la fraicheur du soir,

Les ailes déployées,

Lancent un au revoir

Sur les étangs noyés.

 

Je les vois s’éloigner,

Les plumages rougeoyants,

Forment une saignée

Dans le soleil fuyant.

 

Les oiseaux qui s’en vont,

Cherchent dans l’inconnu,

L’abondante région,

Trésor inattendu

 

Multipliant l’effort,

Bravant, la pluie, le vent,

Quelques oiseaux sont morts,

Dans ce vol effrayant.

 

Guidés par leur instinct,

Les survivants groupés,

Dans le petit matin,

Accélèrent le train.

 

Les oiseaux qui s’en vont,

Retrouvent chaque année,

Leur lieu de migration,

Fatigués, affamés.

 

Après un dur combat,

Contre vents et marées,

Ils aperçoivent en bas,

Les terres déployées.

 

Ils piaillent de bonheur,

En survolant les champs,

Et s’abattent crieurs,

Sur le sol alléchant.

 

Les oiseaux qui s’en vont,

Ce n’est qu’un au revoir,

Les oiseaux qui s’en vont,

Nous pourrons les revoir.

 

Michel GRANIER

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#356923 Le temps

Posté par GRANIER Michel - 29 décembre 2018 - 05:16

Passe, passe la vie,

Les fantômes d’antan,

Fuyant vers l’infini,

Un passé de l’avant.

 

Un parchemin brûlé,

Qui renait dans le jour.

La ligne affabulée,

D’un destin contre-jour.

 

Passe, passe la vie,

En creusant le sillon,

Des moments asservis,

Qui s’ouvrent à l’aiguillon.

 

Une fuite en avant,

Porte de l’avenir,

D’un destin émouvant,

Qui un jour va finir.

 

On oublie le passé,

On vit le temps qui court

Mais le temps trépassé,

Fait vivre un autre jour.

 

Passe, passe le temps,

Qui fuit tel un voleur,

Jouant à contretemps,

Un bonheur enjôleur.

 

Mais au devant de soi,

Il y a de l’espoir,

Le grimoire aux abois,

Reste dans son boudoir.

 

Vivons au jour le jour,

Passe, passe le temps,

Passons le carrefour,

De la route du temps.

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#356715 La chaîne

Posté par GRANIER Michel - 24 décembre 2018 - 08:55

Tous ceux qui sont partis et qui ne sont jamais revenus,

Tous ceux qui sont partis et avec qui j'ai vécu,

Ceux que j'ai moins connus et qui laissent des traces,

Ceux les très Chers qui ont emportés avec eux une partie de moi même.

La chaîne familiale a perdue ses maillons,

Et le fermoir ne peut plus  assumer sa fonction.

Les serrures d'antan sont brisées par le temps,

Et les Parents dans l'au de là en ont emportés le lien.

Chaîne du passé qui se reformera.

Naissance, mariage, descendances et mort, telle est notre destinée.

Peu de temps pour vivre pleinement,

Peu de temps de bonheur,

Beaucoup de temps perdu.

Quel est notre rôle, notre but ?

L'interrogation de notre passage sur cette terre reste sans réponse.

Il est bon de penser que tous ces maillons détachés,

Se ressouderont un jour, pour former une immense, Chaîne d'Amour.

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#356672 Les cinq sens

Posté par GRANIER Michel - 23 décembre 2018 - 08:59

Théâtre naturel,

Tu montras à ma vue,

Tes champs intemporels,

Aux forêts confondues.

 

Autour de ton aura,

Un doux parfum subtil,

Enivrant l’odorat,

Léger et volatil.

 

J’ouïs dans le grand vent

Dévalant les vallées,

Les notes du printemps,

Sautant les ruisselets.

 

J’ai marché sur ton sol,

Touché ton corps entier,

Parmi les tournesols,

Et les rudes sentiers.

 

En excitant le goût,

Par des parfums de fruits,

Me laissant l’avant goût,

De la nature en vie.

 

Cocon de la Terre,

Tableaux couleurs du temps

S’estompant dans les airs,

Reliefs en contretemps.

 

Les cinq sens de la vie,

La vue et l’odorat,

Le toucher et l’ouïe,

Le goût en apparats.

 

                                                                       

 

 

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#356671 Quatre pattes

Posté par GRANIER Michel - 23 décembre 2018 - 08:57

Tu es parti dans le firmament,

En ce jour de janvier triste et gris.

Tu me manques désespérément,

Une immense douleur m’envahit.

 

Pelotonné sur le canapé

Tu berçais par un ronron, mes soirées.

Quelques fois tu voulais attraper

Une boule de fils, égarée.

 

Ta démarche féline et fière,

D’une souplesse remarquable,

Tes jeux, pour moi plein de mystères,

Quand tu te roulais sous la table.

 

Ce regard merveilleux plein d’amour,

Cherchant au fond des yeux, le meilleur.

Fidèle compagnon de mes jours,

Ton départ a brisé mon bonheur.

 

Patte de velours, toute en douceur

Qui se posait sur mon visage,

Tu me communiquais ta chaleur.

Seuls dans ce même paysage.

 

Mais cette belle complicité,

Ou seules les paroles manquaient,

A disparue quand tu m’as quitté,

Me condamnant à perpétuité.

 

Là-haut, dans le paradis des chats,

Tu auras une bonne place,

Peut-être celle du grand Pacha,

Tu avais une sacrée classe.

 

Je t’aime petit chat d’amour,

Tu as imprégné toute ma vie,

Laissant au fond du cœur pour toujours,

En Moi, un souvenir infini.

 

Je ne t’oublierai pas.  

 

 

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#356632 La marmotte

Posté par GRANIER Michel - 22 décembre 2018 - 10:36

La marmotte au soleil,

Sèche ses longs poils roux,

Veillant sur le sommeil,

Des petits du dessous.

 

Campée sur ses pattes,

La tête en mouvement,

A gauche et à droite,

Elle épie patiemment.

 

Dès qu’un intrus paraît,

Un sifflement strident,

Envahit les orées,

Et les glaciers fondants.

 

Vive comme l’éclair,

Elle fuit dans le sol,

Trouve son repaire,

Ancré dans le sous-sol.

 

Elle attend le moment,

Où l’espace reprend

Son aspect accueillant,

Sur l’aire transparent.

 

Reprend le mirador,

Surveille sa lignée,

Qui se jette au dehors,

Dans leur coin assigné.

 

Joue dans l’herbe glacée,

Guettant aux alentours,

Si le danger passé,

Ne fait pas demi tour.

 

Les pattes de devant,

Croisées contre elle,

Droite, se raidissant,

Elle scrute le ciel.

 

Décrivant de grands ronds,

Le grand aigle descend,

Scrute les environs.

Et les jeux incessants.

 

L’alerte est donnée,

Et comme par magie,

Les lieux se sont vidés,

Effaçant toute vie.

 

Toi marmotte d’amour,

Gardienne des vallées,

Dans la fraicheur du jour,

Je ne peux que t’aimer.

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#356631 La pensée

Posté par GRANIER Michel - 22 décembre 2018 - 10:34

Oh pensée, doux transport de l’âme et de l’esprit,

Tu mènes à l’irréel, les rêves les plus fous.

Tu transcendes mon corps, embellissant la vie

Transport immatériel où l’on reste debout.

 

Apaisant l’obsession du chagrin et des pleurs,

La rapide fusion qui crée le tourbillon,

En imprégnant mes sens, d’une euphorique ardeur,

La communication, avec les illusions.

 

Je pense donc je suis, idées téléportées

Transportent la vision, une forme, un objet

Par des microcircuits, a la vie écourtée.

Une grande évasion sur de divers sujets.

 

Tu fixes dans l’instant, le moment fugitif

Un lien sur l’avenir, apaisant nos émois,

D’un passé existant, présent, émotif,

Où l’on peut définir, le bien-être de soi.

 

La pensée qui unit le tracé continu

Contact paranormal, où l’Homme sans cela

Autour de l’infini aux destins inconnus

Ne serait pas normal, je pense, c’est donc ça.

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#356595 Kamikaze

Posté par GRANIER Michel - 21 décembre 2018 - 09:42

Ils ont franchit le seuil

Des frontières du mal,

Remplissant les cercueils,

Au nom d’un idéal.

 

Ces enfants de Satan,

Des temps moyenâgeux,

Se disent combattants,

Pour conquérir les Cieux.

 

Revendiquent leur foi,

Et crée pour leurs besoins,

Une liste de lois,

Qui fait le coup de poing.

 

Une hydre de tueries,

Ou les têtes coupées,

Leur servent d’armoiries,

Dans leurs rangs dégroupés.

 

Bourreaux sanguinaires,

Fanatiques pervers,

L’œil couvert d’œillère,

Ils tuent à découvert.

 

Des fous qui portent en eux,

Une sadique joie,

D’exploser tel un jeu,

Dans la rue, sur la voie.

 

Frappant les innocents,

Les enfants, les parents

Fauchant l’adolescent,

Qui tombe en expirant.

 

Ils sèment la terreur,

Et frappent lâchement,

Répandant la frayeur,

Dans un grand flamboiement.

 

Combat du bien et du mal,

Dans les textes d’antan,

Ou un Elu royal,

Tuera les mécréants.

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#356594 j'étais, je suis, je serai

Posté par GRANIER Michel - 21 décembre 2018 - 09:40

J’étais au fil du temps, 

Ce garçon plein de vie,

Face au ciel éclatant,

Et jamais asservi.

 

Marchant avec l’Humain,

En suivant le troupeau,

Sans penser à demain,

Tout plein d’avant propos.

 

Être un homme très tôt,

Telle était l’ambition,

Fuyant les Zigotos,

Et la médiation.

 

J’ai été ce gamin,

Qui veut grandir trop tôt,

Marcher sur les chemins,

Avec ses grands sabots.

 

Je suis las de ces gens,

Au fait de ce monde,

Qui s’habillent d’argent,

Aux actes immondes.

 

Je suis celui qui veut,

Un monde sans parti,

Loin du peuple orgueilleux,

Qui fonde l’inertie.

 

Je suis au miséreux,

L’espoir d’un jour meilleur,

Bravant les cul-terreux,

Guerroyant l’orpailleur.

 

Je serai au futur,

Une vie à venir,

La candidature,

Pour mieux intervenir.

 

Je serai, si Dieu veut,

Cette flamme sacrée,

Qui rouvrira les yeux,

D’un Peuple égaré.

 

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#356559 L'angoisse

Posté par GRANIER Michel - 20 décembre 2018 - 09:35

Le filet s’étire

Emprisonnant le soir.

La nuit va aboutir

Sur d’ultimes bonsoirs.

 

C’est l’heure ou les pensées,

Envahissent l’esprit.

Dans le jour, dispensées,

Quelque fois par mépris.

 

Un retour du passé

Qui déchire le temps.

Où l’on reste angoissé

Dans son être inquiétant.

 

On veut s’en évader,

Mais ne font qu’augmenter.

Elles vont gambader,

Nous désorienter.

 

On cherche le sommeil,

On se sent enfermé,

La nuit porte conseil,

On ne peut l’affirmer.

 

On rêve au lendemain,

Qui se trouve très loin,

Restant sur ce chemin,

Jusqu’au petit matin.

 

L’angoisse s’accentue,

On a peur dans le noir,

Tout comme une statue,

Figée, pour ne point voir.

 

Le corps plein de sueurs,

Attend avec espoir,

Les premières lueurs,

Dissipant l’étouffoir.

 

Mais l’aube arrive enfin,

En apaisant l’esprit,

Et cette nuit sans fin,

Tire sa draperie.

 

La lumière se fait,

Un rayon de soleil

Apporte son bienfait,

Dans un demi-sommeil.

 

 

 

 

 

                                                            

 

 

 

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