Aller au contenu

M de ste Collombe

Inscrit(e) : 16 janv. 2020
Hors-ligne Dernière activité : déc. 04 2023 06:02

#398805 Tu es...

Posté par M de ste Collombe - 04 septembre 2023 - 09:25

Tu es…

Tu es les vagues de la mer qui s’écrasent en rouleaux le long des plages, qui saisissent les corps et les âmes, les font danser dans la houle et les rejettent épuisés sur le sable chaud, lassés de ces étreintes folles. 
Tu es les chants des sirènes qui fascinent les hommes au cœur des nuits d’été, qui promettent une ronde endiablée au cœur des abysses. 
Tu es le sel porté par le vent d’autan qui donne goût à chaque émotion, 
Tu es le feu qui ravive les braises et les passions.
Tu es la Vie.




#397956 Et s'il...

Posté par M de ste Collombe - 22 avril 2023 - 02:19

Et s’il… 

 

Et s’il ne reste que le vent qui porte l’ombre de nos éclats de rires d’enfants,

 

Et s’il ne reste que le fantôme de nos pas foulant la neige de décembre,

 

Et s’il ne reste que nos regards et nos passions fondus dans l’or du soir,

 

Et s’il ne reste que le parfum délicat d’une rose nourrie par ce qui fut nos corps,

 

Et s’il ne reste que la mémoire de nos parents évoquée sous la tonnelle par une chaleur torride d’été, 

 

Si la délicatesse de nos mères survit dans nos gestes, la force de nos pères nous soutient dans nos détresses, 

 

Nos âmes dans l’azur égarées pourront évoquer nos voyages, nos errances, nos combats, nos espérances,

 

Et nous pourrons dire : nous avons vécu, comme des hommes, comme des femmes, 

 

Pas pour des ambitions stériles, mais ensemble nous avons construit, nous avons cru, nous avons aimé. 




#397936 Aux nouveau-nés

Posté par M de ste Collombe - 18 avril 2023 - 06:06

Aux ultimes soupirs de la nuit 

une cloche sonne gaiement matines, 

Sélène en fuite dépose les âmes juvéniles

pour mieux célébrer l’été 

de concert avec la gent ailée.

Par Hélios enfin caressées 

les fleurs ébrouent leurs habits fripés;

Les senteurs dansent une joyeuse mélopée, 

les jeunes âmes tanguent et butinent, 

Enivrées de fragrances épicées, 

insoucieuses ballerines 

par les folies de la vie grisées, 

qui ignorent que chaque jour décline, 

ne veulent parler qu’Éternité.




#397094 Amours crépusculaires

Posté par M de ste Collombe - 09 janvier 2023 - 06:14

Amours crépusculaires

Les frimas se lassent de taquiner
ma muse et l’ombre de mes amours ;
De rage je serre mes doigts gourds
au fond de mes poches rapiécées.

Du charme de chevrotantes idylles 
mon esprit trop longtemps s’est saoulé,
Que des mots portés par la brise gracile
j’oublie la saveur empoisonnée !

Mon âme a déserté de vastes plaines
peuplées de passions imaginaires ; 
Ah que rougeoient au couchant les braises
de mes amours crépusculaires !




#397093 Le dernier voyage

Posté par M de ste Collombe - 09 janvier 2023 - 06:06

Le dernier voyage

Que le vent vienne, que le tonnerre vienne !
Que l’aube, les crépuscules, la lune rousse
de ce jour funeste se souviennent !
Que le peuple des forêts l’apprenne :
il ne restera plus la nuit seul
à converser avec les chouettes
sous la voute céleste,
il ne parlera  plus à la rivière
de son chant joyeux,
ni aux roses fripées
de leur parfum capiteux,

Il est parti un soir d’été,
quand s’épanouissent les passions ;
Il voulait s’enfuir  à l’horizon
au-delà des champs de blé,
loin de la société des hommes,
loin de ses conflits, de ses envies,
sourde au chant de la terre,
ignorant le poème de la mer ;

Il est parti et je reste seule, 
avec au fond de mon cœur
la musique de ses mots,
et la douceur de sa peau sur ma peau.

 




#396869 Un si beau cadeau

Posté par M de ste Collombe - 04 décembre 2022 - 04:27

Un si beau cadeau

Par un matin dété
Un enfant a saisi
Les larmes de rosée
Enfantées la nuit,
Elles se sont échappées,
Alors mon fils a ri,
et le merle a chanté,
le soleil a souri.
Les gouttes de rosée
à la brise ont fui
libres à la maisonnée
avec les éclats de rire,
De bonheur j'ai rêvé
Des perles qu'il voulut m'offrir.




#396787 Cosette

Posté par M de ste Collombe - 16 novembre 2022 - 09:35

Cosette

 

Sous le soleil pâle de l’hiver

une pauvre petite chose serre

dans ses mitaines une boule de poil

qui tremble, fragile, sous les frimas. 

Sous la neige deux regards se fondent, 

le bleu des yeux de la fillette se mire

dans les yeux immenses du chaton. 

Vous qui passez prenez garde d’en rire, 

qu’une lueur brille en vos cœurs féconds. 




#396244 Pour Lara

Posté par M de ste Collombe - 09 septembre 2022 - 07:21

Pour Lara


Les yeux clos j’invoque ton nom : Lara !
Ô Dieux, convoquez Vénus et Calypso
pour que mon défunt amour émerge des flots
au cœur desquels jadis solitaire  il sombra,

Je revois encore le paquebot
albâtre des Messageries Maritimes
fendant la mer  dans un adieu ultime,
tes cheveux au vent, fanal doré sur les eaux.

Un profond soupir me ravive ta voix,
une lueur devient brasier, me submerge,
dans mon cœur ton regard de jade émerge,
se précipite vers moi, nous emporte, Lara !




#396223 Elle veut un poème d'amour

Posté par M de ste Collombe - 05 septembre 2022 - 05:46

Bonjour Laurence
Cela se lit comme on descend une rivière avec lespérance de découvrir locéan et ses trésors


#396205 Quai des brumes

Posté par M de ste Collombe - 03 septembre 2022 - 02:05

Mes deux chansons préférées de Brassens: les passantes et supplique pour être enterré sur la plage de Sète
Pour ce poème jai voulu évoquer le fameux film quai des brumes et le regard de Michèle Morgan
Mes deux chansons préférées de Brassens: les passantes et supplique pour être enterré sur la plage de Sète
Pour ce poème jai voulu évoquer le fameux film quai des brumes et le regard de Michèle Morgan


#396194 Quai des brumes

Posté par M de ste Collombe - 02 septembre 2022 - 11:02

Quai des brumes


Pas à pas la lune naissante
dévoile de tes traits 
les plus humbles secrets,
Ô mystérieuse passante,

la brume règne sur le quai ,
seule  la caresse obsédante
et pâle de Tanit paresse, 
chante la triste goualante,

tes yeux  à la vie renaissent 
au cœur des ténèbres envoutantes,
ton sourire enjôleur blesse
mon âme et  à jamais me hante.




#396187 Âmes vagabondes

Posté par M de ste Collombe - 30 août 2022 - 03:49

Âmes vagabondes

 

Déjà l’or du soir nous embaume,

et le vol étourdi des cerfs-volants
recouvre mon âme égarée d’un baume
enchanté par le fracas des brisants;

en un souffle me submergent les langueurs
d’un automne à la gloire mourante,
les vagues du temps fuient dans l’heure,
la mer se fond dans la nuit naissante,

un tout jeune albatros à cape blanche
d’un nuage à l’autre vagabonde
et sa soif d’aventures  étanche,
en quête d’ivresse aux confins du monde.




#396109 Là-haut sur la montagne fière

Posté par M de ste Collombe - 17 août 2022 - 06:31

Là-haut sur la montagne fière


Les premières neiges sont tombées,
déjà, sur la montagne fière ;
le petit chat finalement m’a quitté,
seule chante encore la rivière,
la grande horloge ne veut plus sonner ;
au cœur de mes yeux la lumière
danse toujours au nom de mon aimée,
A peine une ombre se désaltère
à la pensée d’un amour égaré.

 




#396106 Là-haut sur la montagne fière

Posté par M de ste Collombe - 17 août 2022 - 06:28

Là-haut sur la montagne fière


Les premières neiges sont tombées,
déjà, sur la montagne fière ;
le petit chat finalement m’a quitté,
seule chante encore la rivière,
la grande horloge ne veut plus sonner ;
au cœur de mes yeux la lumière
danse toujours au nom de mon aimée,
A peine une ombre se désaltère
à la pensée d’un amour égaré.

 




#396085 Vivre encore, vivre toujours

Posté par M de ste Collombe - 13 août 2022 - 10:58

Vivre encore, vivre toujours ! 

 

Je ne veux plus décompter les printemps,

les premières fleurs sous la rosée

qui, timides, naissent dans les névés,

Le défilé des canards caquetants, 

 

Je veux entendre le chant des oisillons 

s’il me conte la splendeur des aubes

comme l’odeur enivrante des roses.

Inlassablement passent les saisons;

 

Je les aime toutes, et je les crains 

comme un sombre guetteur, désabusé 

par le  flot impétueux des années,

sicaires zélés d’un temps assassin.

 

Je voudrais des crépuscules sans fin,

Vivre à rebours follement les saisons,

M’enivrer de chaque instant sans raison,

revoir chaque aube, chaque matin, 

 

jusqu’à ce  soir où belle et rebelle,

sur les rives du Neckar enflammé,

tu m’as confié ton rêve d’éternité .