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J'irai noyer ma peine au filet de l'eau sage
Et couler mon regard dans un lit vertueux
Où lambine le songe au pas lent de l'étiage,
En silence, amorçant ses clapots insoucieux.
Et de l'heure et du temps sur le bras de rivière
Qui enserre par coeur ses amonts explorés,
Dans ma brume j'argente une larme dernière,
D'un berceau...
lio...
Inscrit(e) : 17 nov. 2006Hors-ligne Dernière activité : févr. 14 2015 03:55
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lio... Blog > J'irai noyer ma peine...
Posté 18 janvier 2015
lio... Blog > Là, Je vous entends dire...
Posté 21 avril 2013
Où êtes-vous passés, mes bons amis d'antan ?Lorsque je vous rencontre au repli d'un autre âge,Ce temps qui jeta l'ancre et usa mon bagageA n'offrir qu'un hasard pris dans un vieux ruban,Là, je vous entends dire.....Vous rappelez-vous?...Elimés, nous le sommes, nos souvenirs aussi.Quand nous nous quitterons, après ce revo...
lio... Blog > INCOMPLETUDE...
Posté 20 janvier 2013
Au poumon de l'hiverJe respire le temps,Silencieux givre blancDes secrets de l'enfance.A la vieille saisonRien ne vit, rien ne meurt,Qui désancre mon coeurEt empèse mes larmes.Et l'été, sans répitMe transporte et m'éxile.Elle est terre infertile,La chair des solitudes,Où je rêve un jardinDe fleurs...
lio... Blog > Laisse-moi t'embrasser...
Posté 08 décembre 2012
Du bout de mes grands yeux, je caresse tes lèvres,Où coule une rivière aux accents enchâssésDedans ces châtons fauves, ô sourires orfèvres,Entre l'or et l'argent de vermeils damassés. Laisse-moi dessertir... Laisse-moi dessertir tes pendants d'éloquence,Effleurer ton émail dans l'écrin...
lio... Blog > Désabusé...
Posté 03 novembre 2012
Il me reste le temps de gravir des collines.
Aux quiètudes dormantes, elles semblent rendues !
De chamades mourantes en siestes ténues,
Dans la hâte, indolent, si blasé, je culmine
En-deça du grand ciel à l'échine érodée,
Autrefois exhaussant mes glorieuses voltiges.
Un sommet, son abîme, ineffables ver...
Aux quiètudes dormantes, elles semblent rendues !
De chamades mourantes en siestes ténues,
Dans la hâte, indolent, si blasé, je culmine
En-deça du grand ciel à l'échine érodée,
Autrefois exhaussant mes glorieuses voltiges.
Un sommet, son abîme, ineffables ver...
