
Youpi !
Posté par Cyraknow,
dans
poèmes en Français,
billets d'info et d'h...
21 avril 2012
·
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Ah, youpi !!!
Que je suis heureuse d'être de retour parmi vous tous!!!
Faire partie de TLP, publier, lire les autres, commenter, comme tout cela m'a manqué pendant ces (un peu plus de) deux ans où je n'étais plus parmi vous tous!!
J'ai souvent pensé au site, et à mon abandon forcé, dû au fait que je ne pouvais pas payer la cotisation. D'ailleurs, je me demande encore pourquoi il a été fait machine arrière... Enfin, bon, le résultat est là, et je peux revenir. Youpi !!!
Du coup, voici l'un de mes poèmes récents (publié ce matin dans le grand salon):
Par une nuit sans lune, alors qu’il faisait froid,
Sa raison chavira, sombrant dans la folie.
Son mari assassin avait tué le roi,
Ce Duncan qui, pourtant, se voyait leur ami.
Elle avait vu ses yeux, sa peine, son désarroi !
Du moment fatidique où il perdit la vie,
Elle n’eut plus de sommeil, ces yeux-là la hantèrent ;
Sa culpabilité empoisonnant l’esprit.
Elle se lava les mains, maugréant des prières .
Sa folie les voyait tachées du sang versé.
C’était sa conscience, ce sang imaginaire.
Elle hanta le château, errant échevelée.
Enfin elle ne fut plus, au pied du rempart droit,
Qu’une loque pantelante, corps désarticulé.
Lady MacBeth mourut, ne laissant qu’un corps froid.
Que je suis heureuse d'être de retour parmi vous tous!!!
Faire partie de TLP, publier, lire les autres, commenter, comme tout cela m'a manqué pendant ces (un peu plus de) deux ans où je n'étais plus parmi vous tous!!
J'ai souvent pensé au site, et à mon abandon forcé, dû au fait que je ne pouvais pas payer la cotisation. D'ailleurs, je me demande encore pourquoi il a été fait machine arrière... Enfin, bon, le résultat est là, et je peux revenir. Youpi !!!
Du coup, voici l'un de mes poèmes récents (publié ce matin dans le grand salon):
Du sang sur ses mains
Par une nuit sans lune, alors qu’il faisait froid,
Sa raison chavira, sombrant dans la folie.
Son mari assassin avait tué le roi,
Ce Duncan qui, pourtant, se voyait leur ami.
Elle avait vu ses yeux, sa peine, son désarroi !
Du moment fatidique où il perdit la vie,
Elle n’eut plus de sommeil, ces yeux-là la hantèrent ;
Sa culpabilité empoisonnant l’esprit.
Elle se lava les mains, maugréant des prières .
Sa folie les voyait tachées du sang versé.
C’était sa conscience, ce sang imaginaire.
Elle hanta le château, errant échevelée.
Enfin elle ne fut plus, au pied du rempart droit,
Qu’une loque pantelante, corps désarticulé.
Lady MacBeth mourut, ne laissant qu’un corps froid.
Fin novembre 2011
Il s'agit là d'une gérardine, forme fixe contemporaine que l'on doit à Gérard Laglenne, le poète émérite. C'est un poème en 5 strophes, passant du quintil au monostiche, en alexandrins, à rimes croisées : ABABA / BCBC / DCD / AD / A, le dernier vers devant rimer comme le premier.