Cent ans de la naissance de Georges Brassens

     Alors que je n'ai découvert Brel qu'à onze ans, je baignais dans les chansons de Brassens depuis ma prime enfance. En effet, mon père était un grand admirateur de l'homme à la pipe, dont il écoutait longuement les divers albums. Comme faisaient les enfants de cette époque, je clamais haut et fort "Gare au gori-i-i-i-i-i-lle!!" sans bien comprendre le sens de ce qui arrive dans la dernière strophe au pauvre "jeune juge en bois brut" effaré qui "criait Maman, pleurait beaucoup"...
 
     J'habite aujourd'hui à une heure de route de Sète, d'où était originaire cet homme bourru à l'accent inimitable. La ville lui dévoue un musée remarquable, "Espace Georges Brassens". Même les Autoroutes du Sud de France lui ont dédié une expo sur l'aire d'autoroute la plus proche de la ville! Mais, malgré sa convaincante et émouvante Supplique pour être enterré sur la plage de Sète,  ce n'est pas sur la plage qu'il repose.
 
     A l'occasion des cent ans de sa naissance, France Culture a organisé samedi 24 octobre une Nuit Georges Brassens emplie d'archives de toutes sortes: citations et interviews de Brassens lui-même, bien sûr, mais également des documentaires, des documents d'époque ou plus contemporains, etc. Plein de choses plus intéressantes les unes que les autres!
En voici le lien: https://www.francecu...sens?xtor=EPR-3
 
Une petite citation avant de se quitter...Bonne écoute!

Je suis un ennemi du "langage à signes" : je préfère suggérer les choses que les dire. Si j’avais dû en dire plus, je l’aurais fait. Mais j’estime qu’il faut en dire peu et permettre à celui qui vous écoute de continuer à se faire sa fête tout seul.