
Chats
en français nature animaux
Ce poème-ci porte... sur le sujet qu'indique le titre, c'est aussi simple que ça!
http://www.toutelapo...ic/46236-chats/
Comme Baudelaire et tant d'autres, j'adore les chats, et en ai trois à la maison:
O'Malley (vous avez vu les Aristochats? Devinez pourquoi le mien porte ce nom!) est un sacré matou de huit kilos. Il a ceci de particulier qu'il voue un véritable fétichisme au papier, et passe des heures couchés sur mes copies qu'il "m'aide" à faire, en jouant avec le coin des feuilles et le bout de mon stylo. Il aime mes poèmes, qu'il m'écoute lire en me fixant de ses yeux verts et commente en feulant, et me tient compagnie à l'ordi.
Molly Malone, jolie gracieuse princesse qui mène les deux mâles par le bout du nez, une petite chose fragile de deux kilos seulement (à peine!), mais qui fait la loi à coup de baffes, telle une version féminine d'Obélix (le volume et le poids en moins, bien entendu!)
Munky, le chat de la pub Félix par excellence: indépendant, joueur, fier et magnifique... et identique au joli dessin de la pub! Le plus bavard des trois, avec qui j'ai de véritables conversations, au sujet des repas, de la place sur le canapé, ou encore de mon travail... Il miaule, feule, roucoule, et "parle" énormément. Il adore l'eau, et insiste pour venir dans la salle de bain se rincer dans la baignoire! Toujours en chasse, rarement dedans, grand amateur d'oiseaux et de sauterelles...
Les Chats
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté,
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;
L’Érèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;
Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
Sédentaires pour le mot et le verbe en herbe,
Ils veillent, assez tard la nuit, chacun à part,
Avant que le dernier astre fasse son départ,
A méditer sur la création bien superbe.
Les chats ronronnent parfois aux yeux qui rayonnent,
Escortant ceux qui façonnent, au long des nuits,
L'écrit de la parole qui plaît et ennuie
Et que jamais plus ces personnes n'abandonnent.
Leur silence de mort, un mystère dès lors,
Il faut-être bien fort pour en savoir l'essor,
Qui n'est pas à la portée de toute personne!
Poètes et chats veillent ensemble en silence,
Chacun d'eux danse à sa façon et nous étonne :
L'un pour l'autre en permanence est en surveillance.
Ahmed, Le 07.05.2012.
Je saisis l'occasion pour vous remercier bien fort du bon choix bien inspirant et vous remercie aussi pour m'avoir permis de venir me ressourcer à partir de votre univers si enrichissant. Merci .