Quel titre curieux, chers poètes , pour ce petit mot que je vous adresse aujourd'hui!!
En fait, il s'agit du titre d'un court-métrage de Sylvain Gillet, à la fois réalisateur, auteur et comédien. C'est un bijou d'inventivité, et les comédiens sont excellents.
Ce n'est pas très long, 27 minutes, et je suis sûre que vous avez bien vingt-sept minutes à perdre pour rire des mésaventures de ce pauvre hère, qui se découvre un jour non seulement capable de parler en alexandrins, mais encore incapable de faire autrement.
D'où, bien évidemment, le titre fort bien trouvé: alexandro: préfixe formé sur alexandrin / phagie: qui mange. Ce que les enfants, à l'école, appellent un mot-valise, terme que je n'ai jamais compris, mais passons...
Comment donc s'adresser aux autres, dans une société où l'alexandrin passe pour vieillot, et où les gens ont tendance à croire que vous vous fichez d'eux ou, dans le meilleur des cas, que vous cherchez à faire l'intéressant ou à démontrer votre capacité à improviser des vers?
petit problème... le symptôme s'avère contagieux... mais je ne vous en dis pas plus.
Une fois encore, je vous recommande chaudement de voir ce court-métrage, amusant et spirituel, sur la communication, la nécessité de se faire comprendre et le regard des autres sur soi.
Il se trouve ici: http://www.sylvain-gillet.fr/l-alexandrophagie
En fait, il s'agit du titre d'un court-métrage de Sylvain Gillet, à la fois réalisateur, auteur et comédien. C'est un bijou d'inventivité, et les comédiens sont excellents.
Ce n'est pas très long, 27 minutes, et je suis sûre que vous avez bien vingt-sept minutes à perdre pour rire des mésaventures de ce pauvre hère, qui se découvre un jour non seulement capable de parler en alexandrins, mais encore incapable de faire autrement.
D'où, bien évidemment, le titre fort bien trouvé: alexandro: préfixe formé sur alexandrin / phagie: qui mange. Ce que les enfants, à l'école, appellent un mot-valise, terme que je n'ai jamais compris, mais passons...
Comment donc s'adresser aux autres, dans une société où l'alexandrin passe pour vieillot, et où les gens ont tendance à croire que vous vous fichez d'eux ou, dans le meilleur des cas, que vous cherchez à faire l'intéressant ou à démontrer votre capacité à improviser des vers?
petit problème... le symptôme s'avère contagieux... mais je ne vous en dis pas plus.
Une fois encore, je vous recommande chaudement de voir ce court-métrage, amusant et spirituel, sur la communication, la nécessité de se faire comprendre et le regard des autres sur soi.
Il se trouve ici: http://www.sylvain-gillet.fr/l-alexandrophagie
- Escamillo Cavradossi et FlorentM aiment ceci
Merci de mentionner ce court-métrage. Je viens de le voir et le trouve en effet très intéressant.