
Ah, la littérature française!
Posté par Cyraknow,
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billets d'info et d'h...
06 mars 2016
·
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Jean Rochefort Boloss des Belles Lettres argot littérature française
Et voilà!
Moi qui ne suis pourtant pas très télé, me voilà plantée tous les jeudis soirs à 20h35, comme prévu, de ant Rochefort et ses raccourcis littéraires en langage djeuns. Un moment d'anthologie, à chaque fois!
La version du Petit Prince, vu par Les Boloss de Belles Lettres et dit par Rochefort, c'est un moment exquis de bonheur et d'effarement mélangés. Entendre commenter "on s'en bat les couilles de la vraisemblance!" avec la voix élégante de l'acteur aux yeux bleus perçants, c'est jouissif!
Mais bien sûr, tout (loin de là ! ) n'est pas grossier; l'intérêt réside dans la langue fleurie, que les auteurs n'auraient jamais employée, et dont ils n'auraient même jamais pu envisager l'existence. Et ce, en dépit de l'exactitude du résumé.
Voici la version Petit Prince:
Ou encore Le Père Goriot. Ou, comme le présente Rochefort: "Attention bonhomme, là c'est du sérieux, on touche à tonton Balzac".
Personnellement, je me suis souvent ennuyée à lire Balzac, et trouve le résumé version BDBL bien plus amusant.
Allez, un dernier, le meilleur... Les Liaisons Dangereuses, de Choderlos de Laclos. Une version effarante du libertinage! "Ils cultivent leur herpès comme le Père Castor son jardin". En tout cas, voilà un raccourci de l'oeuvre totalement débridé, et, pour le coup, euh... jouissif (vu le sujet).
J'imagine bien qu'un jour, à l'oral de français du Bac, un gamin va tenter de sortir l'une de ces mirobolantes diatribes...
Bonne journée, ô littéraires amis. Allez donc réviser vos classiques chez BDBL. Ca vaut au moins aussi bien que le Lagarde et Michard!
Moi qui ne suis pourtant pas très télé, me voilà plantée tous les jeudis soirs à 20h35, comme prévu, de ant Rochefort et ses raccourcis littéraires en langage djeuns. Un moment d'anthologie, à chaque fois!
La version du Petit Prince, vu par Les Boloss de Belles Lettres et dit par Rochefort, c'est un moment exquis de bonheur et d'effarement mélangés. Entendre commenter "on s'en bat les couilles de la vraisemblance!" avec la voix élégante de l'acteur aux yeux bleus perçants, c'est jouissif!
Mais bien sûr, tout (loin de là ! ) n'est pas grossier; l'intérêt réside dans la langue fleurie, que les auteurs n'auraient jamais employée, et dont ils n'auraient même jamais pu envisager l'existence. Et ce, en dépit de l'exactitude du résumé.
Voici la version Petit Prince:
Ou encore Le Père Goriot. Ou, comme le présente Rochefort: "Attention bonhomme, là c'est du sérieux, on touche à tonton Balzac".
Personnellement, je me suis souvent ennuyée à lire Balzac, et trouve le résumé version BDBL bien plus amusant.
Allez, un dernier, le meilleur... Les Liaisons Dangereuses, de Choderlos de Laclos. Une version effarante du libertinage! "Ils cultivent leur herpès comme le Père Castor son jardin". En tout cas, voilà un raccourci de l'oeuvre totalement débridé, et, pour le coup, euh... jouissif (vu le sujet).
J'imagine bien qu'un jour, à l'oral de français du Bac, un gamin va tenter de sortir l'une de ces mirobolantes diatribes...
Bonne journée, ô littéraires amis. Allez donc réviser vos classiques chez BDBL. Ca vaut au moins aussi bien que le Lagarde et Michard!
Je regarde aussi Mais comme je connais mal nos grands classiques, un certain nombre de subtilité m'échappe mais reste le ton truculent.