Quand on relit des textes que nous avons écrits, quand on regarde des photographies que nous avons prises, on retrouve, étrangement, un peu de la sensation physique de l’instant, de la douceur ou de la fraîcheur de l’air, un peu de la lumière éclatante, un peu de la pénombre où nous nous trouvions. En se relisant, on avance, dans le paysage, invisible, mais réel, d’une certaine façon, du passé proche, du passé lointain. Tout réapparaît : la joie ou le désespoir. Écrire, photographier sont des machines à remonter le temps.
30/12/17
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