J’ai commis un cambriolage
Sans la moindre discrétion
Un cœur de dérobé
Pour moi qui ne sait guérir
Un brin de fierté dans la voix
Quand elle est venue me dire
Que je faisais désormais partie
De sa drôle de petite vie
Alors j’ai quitté sans regret les misères
Du temps travesti par ces larmes
Celles qui viennent sans gêne
Rappeler les blessures amères
Et de mes yeux étourdis je la vois
Se noyer librement dans mon amour
Elle, la fée d’un miracle permanent
Où chaque jour est un nouveau printemps