Au- dessus de toi, le Quetzal
oiseau précieux, droit dans le soleil;
sur la stèle de pierre noire ;
il veille sur ton sommeil
ô fille de la lune et du ciel ;
de ses yeux vermeils
guettant ton éveil ;
ses plumes d'émeraude et d'or;
d’un rayon frôlent ton corps ;
mais ta peau d'ambre frissonne
de froid sous ce soleil profane,
mon bel amour dans ses voiles diaphanes
rosis par le jour.
Ton destin t’a conduit à cette heure solitaire
en fruit du solstice sous l'astre solaire
écoutant le silence dans l'ombre de glace ;
ta vie en offrande, au cœur de la place
sur l‘autel du sacrifice ;
sous l’œil de l’amour
au corps d’oiseau servile ;
Un dernier regard des yeux de jade noir
les lueurs d’un dernier feu,
brûlant et liquide, sur les statues de pierre polie.
Dans la montagne coule le sang des cactus sur les herbes sauvages,
le ciel sombre dans un grand vertige.
courbant le cosmos jusqu’aux lieux improbables
où s'échangent les désirs ultimes ;
le silence tombe comme un arbre mort
sur les pierres.