Il est noir dans la forêt profonde
Là où les âmes s’endorment
Loin des soleils d’or qui emportent
Vers les clairières le vent immonde
Le silence dans un dernier râle
Laisse courber échine des frayeurs
Pour laisser s’approcher les saveurs
D’un repos construisant sa cabale
Un ruisseau mélodieux tente
Tromperie pour gêner le silence
Qui cherche joie d’appétence
De ces amoureux que passion hante
Les rossignols émergent complices
De la douce lumière des feuillages
Pour déposer dans leurs sillages
Les parfums d’une nature propice
Plus un bruit ne vient déambuler
Dans le nid des baisers suaves
Où se couve sage sans entrave
Le bonheur ruisselant volupté
Tout scintille pour offrir paillettes
A ce nouvel amour qui s’engendre
Au baptistère d’une nature tendre
Qui bénit les sentiments honnêtes
☼ƑƇ