Quand dans le froid de ta couche
Tu pleureras tous ces baisers perdus
Je regarderai ton âme toute nue
Pour comprendre le désir de ta bouche
Comme le serpent du péché
Je sillonnerai la peau de tes envies
Toujours prêt à escalader la nuit
Pour t'offrir le soin de mon baiser
Mais je sais au matin levant
Tu voudras combler l'instant vide
Qui ne peut unir deux corps avides
De cette passion de l'amour dément
Me voilà perdu dans le chemin
De ce plein jour qui là agonise
avant que ne sonne ma méprise
De vouloir ensorceler ton chagrin
Je laisserai ton corps dans l'ombre
Ma vie sage circule sans peine
Dans le labyrinthe de la crainte
Quand ton désir vit dans la pénombre
ŦC
