Eros ! Je joue de la guitare,
En fredonnant des chants tsiganes,
Avec les nymphes de Gibraltar,
Tout en fumant des fausses gitanes.
Le chagrin se lie dans leurs yeux,
Comme dans un livre ouvert,
Car l’amour n’est plus depuis peu,
Et ce constat les rend amères.
Mais pourtant, certaines rêvent toujours,
Du prince charmant, de promesse,
De jolis petits mots d’amour,
Ecrit, dit et redit sans cesse.
Moi aussi j’ai besoin d’amour
Et d’une histoire romanesque.
Je ne veux plus faire la cour,
A des femmes plus que grotesque.
Gracia LUNDA – « Les rues de ma vie»